Librairie Ollendorff (p. 39-45).


VII

AMANDES DOUCES !


Dès le lendemain du départ de Lagardère à la suite de Mlle de Montpensier, on put voir, en face de l’hôtel habité par sa fiancée, un grand escogriffe assez mal vêtu venir s’installer à diverses reprises et plusieurs fois par jour, pour en surveiller les abords.

Du moins ce devait être là son occupation cachée, car ses regards ne quittaient la porte que pour se diriger vers les fenêtres. Comme ce manège eût pu paraître étrange s’il n’eût eu un prétexte, l’homme lui en avait donné un.

Il portait, en effet, devant lui, une bannette suspendue à son cou par une lanière de cuir et dans laquelle il vendait des amandes.

Le commerce devait être peu lucratif, à en juger par les loques du marchand, et l’on pouvait même s’étonner que, vu sa haute taille et sa force, il n’eût pas choisi un autre métier.

À cela comme au reste, il avait une réponse, prêt à invoquer une blessure grave dont il boitait très bas quand on le regardait, dont il ne boitait pas du tout quand aucun œil n’était fixé sur lui.

Pour tous, la raison de sa misère était dans la modicité de son gain et dans son infirmité ; mais lui-même ne paraissait s’en plaindre que médiocrement et c’était d’un ton enjoué qu’il criait à pleine voix sa marchandise :

Assez mal vit qui ne s’amende !
Bonnes femmes, où êtes-vous ?
Amendez-vous, amendez-vous !
AmeAmandes douces !

Il parcourait ainsi tout le quartier et, traînant la jambe, venait se reposer sur la borne qu’il avait choisie. Il y demeurait quelquefois des heures entières, se contentant de lancer son cri chaque fois qu’un passant s’approchait.

C’était à tout prendre un bien pauvre hère dont nul ne pouvait prendre ombrage.

Aussi tout se passa-t-il bien pour le pauvre homme pendant quelques jours et peut-être eût-il pu continuer son manège sa vie durant si Cocardasse, qui avait remarqué ces stations prolongées à la même place, ne s’était avisé de les trouver insolites.

— Cornebiou !… dit-il à son ami Passepoil, il y a d’autres bornes ailleurs, tout aussi hautes et aussi dures… Qu’en dis-tu, ma caillou ?

— Péremptoirement, répondit Amable, que l’individu n’intéressait guère, c’est celle-là qu’il préfère, et il a sans doute ses raisons…

— Eh donc ! mon bon, c’est là justement ce qu’il faudra demander à c’ta couquin quand il reviendra.

Seulement le marchand avait soin de disparaître aussitôt que, de son côté, le Gascon apparaissait, ce qui ne faisait que confirmer les soupçons de ce dernier.

— Vivadiou !… Paraît que ma tête ne lui revient pas, à ce particulier, et la sienne me produit le même effet. Faudrait voir un peu d’où sort cet oiseau-là…

— Je ne le connais pas, mon noble ami, répondait Passepoil ennuyé d’une rebuffade qu’il venait de recevoir de Madeleine Giraud, la vieille nourrice de Mlle de Nevers. Il doit être d’un certain âge puisqu’il a les cheveux gris, et je n’ai jamais vu personne boiter comme lui.

— Raison de plus, mon petit prévôt, pour l’envoyer pousser autre part son cri de hibou.

— S’il se défie de nous, c’est qu’il y a du louche.

— Du louche, je te crois, ma caillou !… Te figures-tu donc qu’il se plante là pour rien pendant des heures entières ?…

— Non ; mais le moyen de le surveiller, puisqu’il s’en va dès qu’il nous aperçoit ?… M’est avis qu’il nous connaît, Cocardasse.

— Eh ! sandiéou !… j’en suis sûr… mais peut-être qu’il ne connaît pas Berrichon et le petiot pourrait le tenir à l’œil…

— Bonne idée que tu as là…

— Pécaïré !… nous saurions s’il ne faut pas lui casser ses amandes, en même temps que la tête.

Les deux prévôts et Jean-Marie tinrent conseil.

Ce dernier ne fut pas peu fier de la mission délicate et de confiance qu’on l’appelait à remplir.

— Vois-tu, pitchoun, lui dit le Gascon, il se peut faire que ce grand diable vienne là par hasard ; mais il peut se faire aussi que ce soit pour nous espionner. Dans le doute…

— Si on le lui demande, il se gardera bien de dire la vérité, opinia le naïf Berrichon.

— Oïmé !… mon pétiot, cette déduction pleine de sens, elle prouve ta grande innocence !

— Oui, mais j’allais ajouter quelque chose…

— Parle un peu, qu’on sache, demanda Passepoil. Pourtant, tu feras bien d’agir de ruse et de prendre garde à tes chausses. Le gaillard est de taille, il doit avoir le poignet solide.

S’il n’eût été d’une ignorance méritoire, Berrichon eût pu répondre que David avait bien tué Goliath, mais cette citation fût tombée dans l’oreille de deux sourds, le Gascon n’ayant jamais su un traître mot de cette histoire, et le Normand n’en ayant conservé aucun souvenir.

— Si seulement j’avais une épée, comme vous, dit Jean-Marie en redressant sa taille, je me battrais avec dix de sa force.

— Ne te bats pas avec celui-là, petit, conseilla le prudent Passepoil. Contente-toi seulement de voir ce qu’il fait quand il est assis sur sa borne et préviens-nous.

— Pécaïré ! nous nous chargeons du reste.

— Faudra-t-il le forcer à décamper ?…

— Ce serait le meilleur moyen, répondit Amable. Dis-nous un peu ton plan.

— Pas la peine, vous pouvez vous fier à moi. S’il est encore là dans trois jours, je ne m’appelle plus Berrichon.

C’est qu’en effet, s’il s’était abstenu de faire des niches depuis la fameuse aventure de la rue du Chantre, le petit-fils de dame Françoise n’en avait pas moins observé celles que faisaient ses amis les escholiers et les avait mises en réserve dans sa cervelle pour s’en servir à l’occasion. Disons à son honneur qu’il ne se fût peut-être pas trouvé à court s’il lui eût fallu en inventer.

Quoi qu’il en soit, il en avait un plein panier en réserve et se disposait d’autant mieux à les mettre en pratique sur-le-champ, qu’il ne s’embarrassait guère — de par son caractère même — des conséquences qui pourraient en résulter pour lui.

De ce jour, le marchand d’amandes eut un ennemi invisible qui commença à le harceler, tel un moucheron acharné après un lion.

Pour engager l’action, Jean-Marie alla tranquillement s’accroupir à côté de la borne qui servait au marchand de poste d’observation ; il paraissait très occupé en apparence à taillader, avec un méchant couteau, une baguette de coudrier et ne leva même pas la tête quand il entendit retentir à quelques pas le cri qu’il attendait :

Amendez-vous, amendez-vous !
AmeAmandes douces !

Sans défiance de ce gamin, l’homme vint s’asseoir à sa place habituelle et ne remarqua pas qu’une main s’était glissée prestement entre son séant et la pierre pour y placer une large galette de poix.

Ce n’était pas pour rien que Berrichon avait des savetiers pour amis.

— Eh ! que fais-tu donc là, l’ami ? demanda le marchand à son voisin d’occasion.

— Dame !… je ferais bien quelque chose si mon couteau était meilleur : mais je crois qu’il faut y renoncer.

Dédaigneusement, Jean-Marie jeta sa baguette et jeta un regard d’envie sur le panier d’amandes.

Ce n’était pas un criminel, ce petit gars, cependant sa conscience et son goût prononcé pour les friandises lui conseillaient de s’amender à la façon recommandée par le marchand.

— Il y a longtemps que vous en vendez ?… demanda-t-il. Vous venez souvent dans le quartier ?

— Longtemps… non… j’ai été blessé pendant la dernière guerre d’Espagne et je ne peux pas marcher beaucoup ; aussi, je viens parfois m’asseoir ici pour me reposer… Serait-ce que tu voudrais m’acheter des amandes ?

— Moi ?… Avec quoi ?… J’ai pas un rouge liard en poche.

— Les aimes-tu ?

— Tiens, je vous crois…

— Eh bien !… goûtes-en… mais ouvre l’œil à ne pas t’ébrécher les dents ; elles sont plus dures que le parapet du Louvre.

— Grand merci, dit Berrichon, j’m’en vas les casser chez nous.

Il s’éloigna avec une poignée d’amandes qu’il s’empressa de glisser dans ses poches à l’autre bout de la rue, se réservant de les grignoter plus tard.

Pour l’instant, il avait autre chose à faire et, blotti dans l’encoignure d’une porte, il surveillait l’homme, qui lui-même surveillait l’hôtel.

Au bout d’un instant, le marchand essaya de se lever. À sa profonde stupéfaction, cet effort n’eut pour résultat unique que de lui faire constater que son haut-de-chausses faisait corps avec la borne. Un énorme juron sortit de sa gorge. Toutefois, ce juron n’ayant pas qualité pour le délivrer, il fit de nouvelles tentatives en sacrant formidablement, ce qui ne fit pas mieux aller les choses. Elles allèrent même si mal que le fond de la culotte, après un craquement de mauvais augure, resta adhérent à la pierre.

Peut-être le bonhomme eût-il procédé avec plus de précautions et de méthode s’il en eût eu le loisir ; par malheur il venait d’apercevoir la silhouette de Cocardasse et ne songeait qu’à s’en aller ailleurs au plus vite. Aussi préféra-t-il y laisser des bribes d’étoffe et s’esquiver en serrant les pans de son justaucorps.

Quant à savoir comment cela s’était passé, il ne put y parvenir et, après avoir soupçonné le jeune homme, il en arriva à se dire que c’était lui le coupable de n’avoir pas regardé où il s’asseyait.

Maintenant, si l’on veut avoir l’explication de la frayeur que lui inspiraient les prévôts et Cocardasse en particulier, elle est dans ce fait que le marchand d’amandes, grimé du mieux possible, n’était autre que la Baleine, l’ex-soldat aux gardes, actuellement à la solde de Gonzague avec Gauthier Gendry pour chef direct.

Gauthier Gendry savait bien que Lagardère était parti, mais il voulait aussi savoir quand il reviendrait et il n’était pas fâché non plus de connaître ce qui se passait dans l’hôtel et de s’assurer s’il n’y aurait pas un moyen d’enlever Aurore.

Cocardasse et Passepoil, on le voit, n’avaient que trop de raisons de se défier, bien qu’ils n’eussent pas reconnu leur adversaire. Toutefois, dans la circonstance, Berrichon devait être plus malin qu’eux et les débarrasser de ce gêneur.

Le soir même, il alla nettoyer la borne, de façon à ce que la Baleine y pût reprendre sa place.

Quand celui-ci arriva, il examina son siège avec soin, passa la main sur la pierre et, certain cette fois qu’aucun accident n’était à craindre, il lança son boniment d’une voix de stentor :

Assez mal vit qui ne s’amende !
Bonnes femmes, où êtes-vous ?…

Là, il dut s’arrêter. Une énorme pomme, lancée d’une main sûre, vint choir au beau milieu de la bannette, projetant les amandes de tous côtés.

Et, d’un bout de la rue à l’autre, pas une âme !

La Baleine regarda en haut, en bas, rien. Toutes les portes, toutes les fenêtres étaient closes. Il ne se donna même pas la peine de ramasser ses fruits et s’en alla en maugréant.

Ses tribulations ne faisaient que commencer. À chaque fois qu’il revint, nouveau projectile. Il en pleuvait de droite, de gauche ; des oignons tombaient du toit ; un chat vint s’abattre sur sa tête et s’y agriffa douloureusement pour son cuir chevelu ; il reçut au beau milieu du dos le contenu d’un plat d’épinards qui semblait venir du ciel, et vainement il interrogeait l’horizon, il ne voyait jamais personne.

La position n’était plus tenable, la Baleine s’entêtait pourtant à y revenir. Outre le motif qui l’y avait amené tout d’abord s’en joignait un autre : il voulait à tout prix découvrir son persécuteur et lui infliger un châtiment exemplaire.

La chose n’était rien moins que facile. Cependant si, sur le moment, il n’apercevait jamais âme qui vive, il était bien rare que, dans les environs, lorsqu’il s’en allait en boitant et en maugréant, il ne rencontrât pas Berrichon en train de baguenauder, les deux mains au fond de ses poches.

Mais il avait beau cligner de l’œil de son côté, le rusé matois passait sans même le regarder.

Affirmer que celui-ci était le mystificateur eût été s’avancer un peu loin ; se persuader, d’autre part, qu’il n’était pour rien là-dedans était tout aussi aléatoire. Ce qui fait que, le soir, lorsque la Baleine remontait vers la Grange-Batelière pour y retrouver Gauthier Gendry et reprendre son rôle de bandit armé, la silhouette de Jean-Marie se dressait devant lui comme un redoutable point d’interrogation.

Cependant, sa mission étant de guetter le retour de Lagardère, il n’en était pas moins obligé de braver toutes les avanies, se réservant, quand il aurait découvert l’invisible farceur, de lui faire payer en une seule fois tout ce qu’il aurait subi de sa part.

Cette ténacité commençait à exaspérer Berrichon.

Tout ce qu’il avait fait jusqu’alors n’avait pas abouti, et l’homme ne vidait pas la place.

Il allait falloir corser le programme.

— Ma foi, coûte que coûte, réfléchit-il un matin que le marchand d’amandes venait de se réinstaller héroïquement sur la borne de son supplice, je vais le harceler de plus près et me démasquer, s’il le faut. Il n’en sera que plus furieux d’être joué par moi, et je le défie bien de me prendre.

Sur cette belle résolution, il s’en alla trouver la Baleine à son observatoire.

— Eh ! l’ami, lui dit-il, vous n’auriez pas fait une trouvaille l’autre jour à l’endroit où vous êtes assis ?

Le marchand le regarda de côté :

— Cela dépend de quelle façon, car j’y ai trouvé pas mal de choses auxquelles je ne m’attendais pas.

— Ah bah !… Je veux parler d’un morceau de poix que j’étais chargé de porter à un savetier de mes amis et que j’ai égaré en route… peut-être bien sur cette borne.

— Dis donc, fit la Baleine, est-ce que tu ne l’y aurais pas mis exprès ?

— Pardieu si !… Seulement, vous avez dû vous asseoir dessus, et j’imagine que c’était pour me faire une farce !

— Est-ce que tu aimes les pommes ?

— Pourquoi pas ?

— Tu manges toutes celles qu’on te donne ?

— À peu près…

— Et les oignons ?

— Je ne les digère pas, et il y en a beaucoup comme moi.

— Préférerais-tu les épinards ?

— Cela dépend ; quand ils manquent de beurre, je les passe par la fenêtre.

— Et tu envoies sans doute les chats par le même chemin ?

— Comprends pas !… Est-ce que, par hasard, vous auriez trouvé tout cela sur votre borne ? Si, des fois, elle était ensorcelée, faudrait peut-être en changer ; j’en connais une qui vous irait mieux du côté de la Chartreuse de Vauvert.

— Tu peux y aller toi-même…

— Vous n’êtes pas gracieux aujourd’hui, l’ami. Est-ce que vous ne seriez pas disposé à m’offrir des amandes ?

— Si tu n’as que celles-là, tu n’es pas près d’avoir les dents gâtées… Allez, décampe, morveux.

— Eh ! dites donc, vous, espèce de mal bâti, la rue est à tout le monde.

La Baleine, furieux de cette injure, se leva d’un bloc ; mais quelqu’un venait, il s’aperçut qu’il allait oublier de boiter. Il se rassit en grognant et, pour tromper sa colère, se mit à crier à plein gosier :

Amendez-vous, amendez-vous !

Mais la voix goguenarde de Berrichon s’éleva à la suite :

Amandes douces !

Et en même temps, la Baleine reçut sur le nez la plus belle chiquenaude dont il eût été gratifié de sa vie.

— Ah ! gredin ! hurla-t-il, je te tiens cette fois, et le diable m’emporte si tu sors tout entier de mes mains.

Tout d’abord, il avait vu trente-six chandelles, ce qui avait permis à Jean-Marie de prendre le large.

Une course échevelée commença, dans laquelle on eût dit un renard poursuivi par un ours.

À certains moments, Berrichon n’était plus qu’à dix pas à peine de son adversaire, et celui-ci croyait n’avoir qu’à étendre la main pour le happer.

Un éclat de rire redoublait sa rage, et devant lui il ne trouvait que le vide, jusqu’à ce que l’insaisissable gamin reparût cinquante pas plus loin.

Bien mieux, celui-ci semait sa fuite de pièges, se servant de tous les objets qui lui tombaient sous la main. Embusqué sous une porte, à un coin de rue, il lançait dans les jambes du géant tantôt un bâton, tantôt un panier, qui le faisaient choir à plat ventre.

La Baleine se relevait, ivre de rage, l’écume aux lèvres et, lancé comme un boulet, continuait sa poursuite. Tout le monde s’écartait devant lui. Les badauds riaient de ce taureau qui cherchait à saisir une anguille.

Un flot de peuple s’était mis à sa suite, poussant des cris de joie à chaque nouvel avatar survenu au colosse.

Par des crochets et des zigzags, Jean-Marie l’entraînait où il lui plaisait, manœuvrant de façon à pouvoir se retrouver devant l’hôtel de Gonzague, où il s’engouffrerait au moment opportun, et certain que son rival ne viendrait pas l’y chercher.

Soudain, il tourna l’angle d’une rue et s’arrêta en faisant résonner un éclat de rire. Les choses allaient changer de face.

En effet, quand la Baleine lui-même eût gagné le coin de la rue, il se planta sur ses deux pieds comme par enchantement, et esquissa même un mouvement de recul. Au lieu du seul gibier qu’il croyait déjà tenir, il se trouva en présence de trois hommes, dont deux qu’il ne s’attendait guère à rencontrer là.

Berrichon donnait d’un côté le bras à Cocardasse et de l’autre à Passepoil. Et tout en ricanant, il attendait le marchand d’amandes.

— Sandiéou !… s’écria le Gascon. Que te veut ce grand escogriffe ?

À cette voix bien connue, le chasseur changea de rôle et sembla être devenu le chassé. Il jeta un coup d’œil autour de lui, hésita une seconde et, finalement, tourna les talons, déguerpissant au plus vite, poursuivi par les huées de la foule.

— Oïmé !… gronda Cocardasse, je le reconnais à sa façon de détaler. M’est avis, mes mignons, que vous ne verrez plus la Baleine déguisé en marchand d’amandes.

— La Baleine !… s’écria Passepoil.

— Arrêtez-le ! arrêtez-le ! cria Berrichon à son tour.

C’en fut assez pour que la populace se lançât à la poursuite de l’homme en proférant des menaces.

— À l’eau ! à l’eau !… il a voulu tuer un enfant.

Cinq minutes après, le guet barrait le passage à la Baleine, que la foule accusait de toutes sortes de crimes et, pendant que s’éclaircissait cette affaire, les prévôts et Berrichon étaient rentrés bien tranquillement à leur demeure.