Traité de la peinture (Cennini)/XXXII

xxxii.00Comment tu peux mettre les blancs au blanc d’aquarelle de la même manière que les ombres d’encre délayée.

Je te donne en outre l’avis, quand tu auras plus de pratique, d’achever tes blancs avec ceux de l’aquarelle, comme tu fais avec l’aquarelle d’encre. Prends du blanc broyé dans l’eau et encollé avec du jaune d’œuf, et fonds-le de la même manière que l’aquarelle d’encre. Mais c’est plus difficile et demande plus d’habitude. Tout ceci se nomme dessiner sur papier teinté ; c’est le chemin qui conduit à l’art du coloris. Suis-le toujours le plus que tu le peux ; c’est le plus important de ton éducation, mets y toute ton attention, ta sollicitude et ton plaisir.