Traduction par Victor Mottez.
Jules Renouard et L. Lefort (p. 60-61).
lii.00De la nature d’un vert nommé vert-azur.

Il y a un vert moitié naturel, moitié travaillé, qui se fait avec l’azur d’Allemagne. Ne t’inquiète pas comment il se fait, achète-le. Cette couleur est bonne à sec, mélangée au jaune d’œuf, pour faire des arbres, des verdures et des fonds. On l’éclairé en y mêlant le giallorino. Cette couleur d’elle — même est graineleuse comme le sable. Par amour pour l’azur, broie peu à peu et d’une main légère. Si tu le broyais trop, l’azur deviendrait sale et cendré. Il faut broyer à l’eau claire, et quand c’est fait et mis dans le vase, verser de l’eau claire sur ladite couleur, les mêler bien ensemble ; ensuite laisser reposer l’espace d’une beure ou deux ou trois, et jetter l’eau, le vert en sera plus beau. Si tu le laves par ce procédé deux ou trois fois, la couleur en sera plus belle.