Traité de la peinture (Cennini)/CLVIII

CLVIII.Une autre manière pour dorer sur papier.

Si tu veux un asiso fait différemment (il n’est pas aussi parfait, mais assez bon pour mettre le fond d’or, il ne vaut rien pour écrire), prends du plâtre fin, un tiers de blanc et un quart de bol d’Arménie, avec un peu de sucre, broie bien fin toutes ces choses avec le blanc d’œuf, puis emploie-le à la manière accoutumée, laisse sécher. Avec une pointe de couteau, rase et rapproprie ton plâtre. Mets sous le papier ladite tablette ou une pierre bien plane, et brunis ; et si par hasard il arrivait qu’il ne se brunisse pas bien, quand tu mets l’or mouille le plâtre à l’eau claire avec un petit pinceau d’écureuil, et quand il est sec, brunis.