Traité élémentaire de la peinture/325

Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François DetervilleDeterville, Libraire (p. 267).


CHAPITRE CCCXXV.

Des villes et autres semblables édifices qu’on voit sur le soir ou vers le matin, au travers d’un brouillard.

Dans les édifices qu’on voit de loin, vers le soir ou le matin durant un brouillard, ou au travers d’un air épais, on ne remarque dans ces édifices que les côtés qui sont tournés vers l’horizon et éclairés du soleil ; et les parties de ces édifices qui ne sont point éclairées par le soleil, restent presque de la couleur du brouillard.