Traité élémentaire de la peinture/317

Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François DetervilleDeterville, Libraire (p. 260-261).


CHAPITRE CCCXVII.

De l’azur dont les paysages paroissent colorés dans le lointain.

De toutes les choses qui sont éloignées de l’œil, de quelque couleur qu’elles soient, celle qui aura plus d’obscurité naturelle ou accidentelle, paroîtra d’une couleur d’azur plus forte et plus foncée. L’obscurité naturelle vient de la couleur propre de chaque corps ; l’obscurité accidentelle vient de l’ombre des autres corps.