Traité élémentaire de la peinture/311

Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François DetervilleDeterville, Libraire (p. 256-257).


CHAPITRE CCCXI.

Des choses que l’œil voit confusément au-dessous de lui, mêlées parmi un brouillard et dans un air épais.

Quand l’air sera plus près de l’eau, ou plus près de la terre, il sera plus grossier : cela se prouve par cette proposition que j’ai examinée ailleurs ; savoir, qu’une chose plus pesante s’élève moins qu’une chose plus légère ; d’où il faut conclure par la règle des contraires, qu’une chose plus légère s’élève davantage qu’une chose plus pesante.