Traité élémentaire de la peinture/176

Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François DetervilleDeterville, Libraire (p. 149).


CHAPITRE CLXXVI.

De la jointure des mains avec les bras.

Le poignet ou la jointure du bras avec la main devient plus menu, lorsque la main serre quelque chose, et il se grossit lorsqu’on ouvre la main : mais le bras fait tout le contraire de tous les côtés, entre le coude et la main ; cela vient de ce qu’en ouvrant la main, les muscles qui servent à cet effet s’étendent et rendent le bras plus délié entre le coude et la main ; et lorsque la main tient quelque chose serrée, les muscles se retirent, se grossissent et s’éloignent de l’os, étant tirés par le serrement et par la compression de la main.