Traité élémentaire de la peinture/085

Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François DetervilleDeterville, Libraire (p. 71-72).


CHAPITRE LXXXV.

Que les reflets sont rarement de la couleur du corps d’où ils partent, ou de la couleur du corps où ils sont portés.

Il arrive très-rarement que les reflets soient ou de la couleur du corps d’où ils partent, ou de la couleur du corps sur lequel ils tombent, parce que ces deux couleurs se mêlent ensemble, et en forment une troisième. Par exemple, soit le corps sphérique


D F G E de couleur jaune, que l’objet B C qui lui envoie un reflet dans le point H soit de couleur bleue, le point H où tombe ce reflet prendra une teinte verte, lorsqu’il sera éclairé de la lumière du soleil qui est répandue dans l’air.