LE ROMAN CANADIEN
Bonjour Ernest et Viticulum
J’ai fait des recherches sur trois femmes dont on ne sait pas si leurs livres sont dans le domaine public. Je n’ai rien trouvé sur madame Graveline, mais j’ai la date de décès de Cécile Beauregard (pseudo : Andrée Jarret) et Mme L. Dubois McCabe, (pseudo de Lauriana Dubois). Les deux sont décédées en 1975. J’ai fouillé dans les vieux journaux, consulté les anciens recensements et les sites de généalogie.
Pour Lauriana (Lauréanne) Dubois, j’ai fait appel à une archiviste de l’Université de Montréal où est déposé le Fonds Edouard Garand. Il y a une lettre (9 mai 1926) de Mme Dubois-McCabe dans le fonds, dans laquelle elle propose son roman. Elle ne donne pas son vrai nom, mais elle dit que son mari est à demi-invalide (il va décéder en 1927) d’où son initiative. Elle dit aussi qu’elle a déjà vécu dans un phare au Labrador, d’où l’idée de broder une histoire autour de ce sujet (La folle de la Pointe du mort, 1929). Or, son père Octave Dubois a été le gardien du phare sur le détroit de Belle-Isle. Bref, je pense que la preuve est suffisante. Elle a épousé Sam McCabe en 1909 et est décédée le 18 juin 1975.
Pour Cécile Beauregard, c’est plus facile (et plus douloureux, j’ai corrigé trois de ses livres!) Elle est née en 1892 et décédée en 1975. Elle a vécu son enfance à Ste-Angèle de Monnoir, a gagné un prix très jeune (dans les journaux, on précise son lieu d’origine). De là, j’ai trouvé ses parents et remonté jusqu’à elle, qui est restée célibataire et a vécu à Montréal.
Quant à Mme Graveline, malgré l’aide de l’archiviste de l’UDM, rien.
Vigno