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Rapporter la valse légère
Rapporter la valse légère
Que l’on aime encore à Paris.
Que l’on aime encore à Paris.
Si vous avez pris notre danse,
Si vous avez pris notre danse,
Nous vous devons d’autres succès,
Nous vous devons d’autres succès,
Et nous avons appris en France,
Et nous avons appris en France,
Amis, à nous battre en Français.
Amis, à nous battre en Français.

L’affreux tyran qui, par sa rage,
L’affreux tyran qui, par sa rage,
Couvrait l’Europe de tombeaux,
Couvrait l’Europe de tombeaux,
Fut-il digne de votre hommage,
Fut-il digne de votre hommage,
De commander à des héros ?
De commander à des héros ?
Il fut cruel et peu sincère,
Il fut cruel et peu sincère,
Sa bouche ne sourit jamais,
Sa bouche ne sourit jamais,
Nulle beauté ne lui fut chère,
Nulle beauté ne lui fut chère,
On voit qu’il n’était pas Français.
On voit qu’il n’était pas Français.
Ce bon Henry, que l’on révère,

Ce bon Henry, que l’on révère,
Fut vaillant, joyeux et courtois.
Fut vaillant, joyeux et courtois.
Il fêta la simple bergère,
Il fêta la simple bergère,
Il fêta la fille des rois,
Il fêta la fille des rois,
Il fut modèle dans la gloire,
Il fut modèle dans la gloire,
Il fut l’ami de ses sujets,
Il fut l’ami de ses sujets,
Il sut aimer, chanter et boire,
Il sut aimer, chanter et boire,
On voit bien qu’il était Français.
On voit bien qu’il était Français.

Vous qui savez plaire et combattre,
Vous qui savez plaire et combattre,
Vaillants et généreux Français,
Vaillants et généreux Français,
Chantons les enfants d’Henri quatre,
Chantons les enfants d’Henri quatre,
Chantons Louis, chantons la paix.
Chantons Louis, chantons la paix.
Si le tyran tomba sans gloire,
Si le tyran tomba sans gloire,
C’est qu’il ne vous aima jamais.
C’est qu’il ne vous aima jamais.
Il aurait fixé la victoire
Il aurait fixé la victoire
S’il eût été cher aux Français.
S’il eût été cher aux Français.</poem>{{bloc centré/f}}

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