« Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 7.djvu/264 » : différence entre les versions
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⚫ | donc rompre tout commerce avec votre fils, après avoir tant fait pour lui ? Voulez-vous vous ôter à lui, et le punir comme s’il avoit manqué à tout ce qu’il vous doit ? Mon mariage ne répareroit pas un tel malheur, et je vous aime mille fois mieux que tout ce qu’il y a dans le monde. Mandez-moi, je vous supplie, quelque chose là-dessus ; car j’ai, en vérité, le cœur si gros, que s’il n’y avoit du monde dans ma chambre à l’heure qu’il est, je ne pourrois m’empêcher de pleurer. Adieu, ma très-chère Madame : ne renoncez point à votre fils ; il vous adore, et vous souhaite toute sorte de bonheur avec autant de vérité et d’ardeur qu’il souhaite son propre salut. |
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POUR *<ref>11.Coulanges ?</ref> |
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⚫ | donc rompre tout commerce avec votre fils, après avoir tant fait pour lui |
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POUR *11. |
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N’oubliez pas, s’il vous plaît, des bas de soie verts et des garnitures de rubans pour la future. |
N’oubliez pas, s’il vous plaît, des bas de soie verts et des garnitures de rubans pour la future. |
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Adieu, mon très-cher me renoncez-vous aussi Ma foi, je ne payerai point M. |
Adieu, mon très-cher : me renoncez-vous aussi ? Ma foi, je ne payerai point M. d’Harouys<ref>12. Mme de Sévigné avait emprunté à d’Harouys une somme assez considérable qui devait être remboursée sur la dot de Mlle de Mauron. Voyez la lettre du 6 avril 1689, et la ''Notice'', p. 259.</ref>si vous voulez tous m’abandonner. |
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925. DE MADAME DE SÉVIGNÉ ET DE CORBINELLI AU PRÉSIDENT DE MOULCEAU. |
925. DE MADAME DE SÉVIGNÉ ET DE CORBINELLI AU PRÉSIDENT DE MOULCEAU. |
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DE MADAME DE SÉVIGNÉ. |
DE MADAME DE SÉVIGNÉ. |
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IL est vrai que j’ai tort de ne vous avoir pas mandé la |
IL est vrai que j’ai tort de ne vous avoir pas mandé la |
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12. Mme de Sévigné avait emprunté à d’Harouys une somme assez considérable qui devait être remboursée sur la dot de Mlle de Mauron. Voyez la lettre du 6 avril 1689, et la Notice, p. 259. |