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fleurs… de loin… Et déjà neuf heures !… l’heure de donner à boire aux dahlias ! ({{di|Appelant.}}) Pépito !… allons, mon petit Pépito !… Il ne répond pas… ({{di|Elle ouvre la porte du pavillon.}}) Je crois bien, il dort… Dame ! ça se conçoit… nous nous sommes couchés de si bonne heure, hier !… Mais les dahlias… ils ont l’air d’avoir la pépie… ce grand jaune surtout… C’est-y drôle ! je l’ai encore arrosé hier, et il ne revient pas !… on dirait qu’il est brûlé, roussi… ({{di|Arrosant.}}) Tiens ! mon pauvre dahlia, v’là de quoi te rafraîchir… ({{di|Bruit de voiture.}}) Eh ! mais… qu’est ce que j’entends là ?… ({{di|Elle court regarder au bout de la terrasse.}}) Une voiture galonnée !… des mules galonnées !.. des domestiques galonnés !… et un monsieur galonné !… Si c’était notre maître ? |
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{{scène|II.}} |
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{{PersonnageD|PREMIER DOMESTIQUE|c|courant après Brancador.}} |
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Monseigneur !… |
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{{PersonnageD|BRANCADOR|c|marchant toujours.}} |
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PREMIER DoMESTIQUE, courant après Brancador. Monseigneur !... BRANCADoR, marchant toujours. Ne me parlez pas... je suis agité... je suis préoccupé... FIAMETTA, à part. Monseigneur !... c'est M. le marquis !... Et Pépito qui ronfle enCOre ! BRANCADoR, se retournant brusquement, aux domestiques. Qu'est-ce que vous faites là ?... bélîtres !... drôles !... ma roufles !... PREMIER DOMESTIQUE. Monseigneur, nous attendons vos ordres. BRANCAD0R. Je suis trop agité pour vous en donner... seulement, mon agitation me permet d'ajouter ceci : si tous les ordres que je ne vous donne pas ne sont pas exécutés dans une heure... je retiendrai les minutes sur vos gages. PREMIER DOMESTIQUE. Mais, monseigneur, les clefs du château ?... BRANCADOR. Demandez-les à Pépito... mon jardinier. FIAMETTA, vivement. Les voici... (Elle les donne. — Ils sortent.) BRANCADoR, s'asseyant. Enfin, me voici libre d'être préoccupé à mon aise... (Se re levant tout à coup.) Est-ce que j'ai pensé à leur dire de mettre deux oreillers au lit d'apparat ? FIAMETTA, à part. Il faut pourtant que je l'avertisse... (Haut.) Monseigneur... |
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Ne me parlez pas… je suis agité… je suis préoccupé… |
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{{PersonnageD|FIAMETTA|c|à part.}} |
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* F., Br., les domestiques à droite, au deuxième plan. |
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Monseigneur !… c’est M. le marquis !… Et Pépito qui ronfle encore ! |
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{{PersonnageD|BRANCADOR|c|se retournant brusquement, aux domestiques.}} |
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Qu’est-ce que vous faites là ?… bélîtres !… drôles !… ma roufles !… |
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{{Personnage|PREMIER DOMESTIQUE.|c}} |
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Monseigneur, nous attendons vos ordres. |
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{{Personnage|BRANCADOR.|c}} |
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Je suis trop agité pour vous en donner… seulement, mon agitation me permet d’ajouter ceci : si tous les ordres que je ne vous donne pas ne sont pas exécutés dans une heure… je retiendrai les minutes sur vos gages. |
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{{Personnage|PREMIER DOMESTIQUE.|c}} |
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Mais, monseigneur, les clefs du château ?… |
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{{Personnage|BRANCADOR.|c}} |
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Demandez-les à Pépito… mon jardinier. |
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{{PersonnageD|FIAMETTA|c|vivement.}} |
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Les voici… ({{di|Elle les donne. — Ils sortent.}}) |
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{{PersonnageD|BRANCADOR|c|s’asseyant.}} |
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Enfin, me voici libre d’être préoccupé à mon aise… ({{di|Se relevant tout à coup.}}) Est-ce que j’ai pensé à leur dire de mettre deux oreillers au lit d’apparat ? |
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{{PersonnageD|FIAMETTA|c|à part.}} |
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Il faut pourtant que je l’avertisse… ({{di|Haut.}}) Monseigneur… |
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