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::Hunc qualem nequeo monstrare, at sentio tantum !
::Hunc qualem nequeo monstrare, at sentio tantum !




L’Égypte fournirait le point de départ ; ce serait par elle que l’on commencerait, et l’on ferait passer sous les yeux du lecteur, dans l’ordre de leur succession historique, tous les arts qui, avant le développement de la Grèce, ont eu quelque originalité, tous les styles nationaux de la première et lointaine antiquité. Chacun d’eux intéresserait par lui-même, parce que dans tous on retrouverait l’homme engagé dans la même lutte contre la matière, dans le même effort pour la contraindre à traduire ses idées, à se pénétrer de ses sentimens, à s’en échauffer et comme à s’en attendrir ; mais ces différens arts prendraient d’ailleurs, pour l’historien, plus ou moins d’importance suivant qu’ils se rattacheraient à l’art grec par des liens plus ou moins étroits.
L’Égypte fournirait le point de départ ; ce serait par elle que l’on commencerait, et l’on ferait passer sous les yeux du lecteur, dans l’ordre de leur succession historique, tous les arts qui, avant le développement de la Grèce, ont eu quelque originalité, tous les styles nationaux de la première et lointaine antiquité. Chacun d’eux intéresserait par lui-même, parce que dans tous on retrouverait l’homme engagé dans la même lutte contre la matière, dans le même effort pour la contraindre à traduire ses idées, à se pénétrer de ses sentimens, à s’en échauffer et comme à s’en attendrir ; mais ces différens arts prendraient d’ailleurs, pour l’historien, plus ou moins d’importance suivant qu’ils se rattacheraient à l’art grec par des liens plus ou moins étroits.