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Véga regardait < Véga » brillante dans |
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sa lyre et elle avait une foi absolue, |
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une parfaite possession |
une parfaite possession d'elle-même, elle |
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arriva sur l’appui de la fenêtre, le |
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château sombre était parfaitement silencieux. |
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Juste au moment Où elle touchait la |
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poignée, un jet de lumière passe sous |
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la porte de la chambre à |
la porte de la chambre à coucher et un |
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bruit se fit entendre. |
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Une autre que Véga aurait eu peur, et |
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par suite fait du bruit ou un faux |
par suite fait du bruit ou un faux |
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mouvement, mais l’oiselle, aussi calme que |
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si elle avait été en train d’accomplir |
si elle avait été en train d’accomplir |
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une visite normale, se glissa tout |
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simplement dans l’armoire en en refermant |
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doucement le battant |
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Alors le gardien entra, une lanterne en |
Alors le gardien entra, une lanterne en |
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Quand elle n’entendit plus rien, Véga, |
Quand elle n’entendit plus rien, Véga, |
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dont le cœur n’avait battu aucune charge, |
dont le cœur n’avait battu aucune charge, |
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sortit de |
sortit de son armoire, elle alla chercher |
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son clou où elle l’avait posé, et revint |
son clou où elle l’avait posé, et revint |
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explorer le fond du meuble. |
explorer le fond du meuble. |
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En passant ses doigts sur les planches, |
En passant ses doigts sur les planches, |
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elle sentit une rugosité : |
elle sentit une rugosité : |
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— Voilà l’encoche, se dit-elle, et avec |
— Voilà l’encoche, se dit-elle, et avec |
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coulant dans une rainure, sans bruit. |
coulant dans une rainure, sans bruit. |
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— Ça y est |
— Ça y est ! fit Véga, qui, par |
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prudence, avait refermé sur elle l’armoire |
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et était bien assez éclairée par ses lunettes. |
et était bien assez éclairée par ses lunettes. |
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Prendre le portefeuille de maroquin vert lui causa une véritable sensation |
Prendre le portefeuille de maroquin |
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vert lui causa une véritable sensation de |
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joie, elle l’ouvrit fébrilement, il contenait |
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une vingtaine de lettres et un parchemin |
une vingtaine de lettres et un parchemin |
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frappé d’une couronne royale auquel |
frappé d’une couronne royale auquel |
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pendait un sceau fleurdelysé. |
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Sans rien déplié, Véga entassa dans |
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Sans rien déplié, Véga entassa dans la poche qu’elle avait sur Ja poitrine les précieuses choses, puis elle remit en riant le portefeuille à sa, place, referma la cachette et l’armoire, alla gaiement rou vrir la fenêtre, songeant que to brave gardien croirait avoir rêvé, et s’envola. Elle rasa les cimes, plongea entre les brandies au bout du parc et s'en alla tomber sans heurt auprès de Daniel. |
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la poche qu’elle avait sur la poitrine les |
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précieuses choses, puis elle remit en riant |
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le portefeuille à sa, place, referma la |
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cachette et l’armoire, alla gaiement rouvrir |
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la fenêtre, songeant que le brave |
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gardien croirait avoir rêvé, et s’envola. |
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Elle rasa les cimes, plongea entre les |
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branches au bout du parc et s'en alla |
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tomber sans heurt auprès de Daniel. |
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je remets ma robe et replie mes ailes. |
je remets ma robe et replie mes ailes. |
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Ah ! mon Daniel, quelle déception pour |
Ah ! mon Daniel, quelle déception pour |
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<section begin="s2"/>{{t4|Le destin parle.|{{rom-maj|LIV|10}}}} |
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Le lendemain matin à la première |
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heure, le jeune couple quittait Ritzowa |
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au soleil levant, ils avaient voulu |
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prendre le premier train. |
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⚫ | Ils allaient dans la direction de Paris en hâte de- revoir Mme Ange la, mais comme tous les événements de leur vie étaient arrêtés en dehors d’eux, comme leur volonté se trouvait le jouet d’un destin qui les poursuivait, il arriva cette chcse rare: / '• | . • La locomotive de leur train éprouva un accident en rase campagne et il fallut i Rendre trois heures le secours d’une autre machine. En conséquence, les voya geurs durent descendre. Le temps était splendide, doux et ehaud. DanlàL offrit à sa compagne de s’asseoir dans un pré et da se mettre à lire les chères lettres. — Oui, lisez vois trésors, approuva Véga, quant à moi, j’aperçois là-bas un vil'.ags dominé par un château, je vais faire une tournée d'inspection. Elle agissait ainsi par délicatesse, ne voulant pas se mettre de moitié dans les confidences de l’époux et l’épouse, elle voulait laisser Daniel seul prendre connaissance de ses secrets de famille. |
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