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votre mère devenait inutile.
votre mère devenait inutile.


— Comment! Que savez-vous ?
— Comment ! Que savez-vous ?


— Tout. Votre tendre et bonne mère,
— Tout. Votre tendre et bonne mère,
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souterrain après m’avoir éveillée !
souterrain après m’avoir éveillée !


Passons à l’aventure du souterrain.
Passons à l’aventure du souterrain. Mais qu; ud vous fûtes -enlevé, affolée, éperdue, ne sachant où allen* conter ma peine, j-e courus au-devant de celle qui vous aimait et j-o la suppliai de venir avec moi à votre recherche. Elle y consentit, nous fûmes entravées p-ar de terrifiantes aventures... Bref, je me vis forcée de me séparer de votre chère maman, dont je suis pour le moment sans nouvelles. J’ai su par XV il hem qu'cUe devait être partie pour Paris à la recherche de votre ennemi, quelle voulait Vacheter. Or, ce qu’il faut, Daniel, c’est d’aller retrouver — I)icu sait où — Mm6 An gela. Nous devons calmer ses inquiétudes; pau vre femme, elle vous ai inc tant! — Oh! oui, il faut partir. Vous m’acoonipagiiorez, mon oiisellie? — Rien qu’un peu, j’ai moi aussi un devoir à remplir et qui a bien de l’analogie avec le vôtre... Il faut que je parte ppur le Caucase.
Mais quand vous fûtes enlevé, affolée,
éperdue, ne sachant où aller conter
ma peine, j-e courus au-devant de celle
qui vous aimait et j-o la suppliai de
venir avec moi à votre recherche. Elle
y consentit, nous fûmes entravées par
de terrifiantes aventures... Bref, je me
vis forcée de me séparer de votre
chère maman, dont je suis pour le
moment sans nouvelles. J’ai su par
Wilhem qu'elle devait être partie pour
Paris à la recherche de votre ennemi,
qu'elle voulait l'acheter. Or, ce qu’il
faut, Daniel, c’est d’aller retrouver —
Dieu sait où — Mme Angela. Nous
devons calmer ses inquiétudes ;
pauvre femme, elle vous aime tant !


— Oh ! oui, il faut partir. Vous
Le droit fixé à 100 francs par mètre carré ou fraction de mètre carié, serait donc dû, non pour une année entière, mais par trimestre. Il serait payé d’avance à raison de 25 francs par mètre carré ou frac tion de mètre carré, pour chaque pé riode de trois mois.. La Chambre a été saisie d’un pro jet de loi en ce sens. s »-O- « » Les giDènm parlait tu 1912 Voici le nombres d’officiers géné raux qui passeront aiTcadre de ré serve pendant l’année 1912:19. généraux de division, dont 1 des trou (les colon i aies ; 32 généraux de brigade, dont 2 des troupes coloniales; 1 contrôleur général do l’année de 2e classe; 7 intendants militaires, dont 1 des troupes coloniales; 1 médecin inspecteur général; 2 médecins inspecteurs (sans comp ter les emplois de médecins inspec teurs qui doivent se faire par créa tion). Le passage au cadre de réserve do cas généraux ouvrira dors vacances aux différents commamlonmits. emplois cl postes ci-après : Consul l (supérieur do la g noire. — 1 vacance faite par suite du départ du général Maunoury, qui laissera éga lement vacant te poste de gouverneur militaire de. Paris. Commatidcnvenls de oerjs d’armée. — 5 vacances : le 5e corjis à Orléans, général l'erré ; le 9- corps à Tours, général M vu .irez ; le 13e corps à,Qermont-Fcrrand, (général Polikiier; le 18‘* corps à Bordeaux, général OndarKl; le 19e corps à Alger, général Bailloud. Comités. — La présidence du co mité technique du co-rp» de santé: doc teur Delorme. Le poste d’inspecteur général des travaux do cajsomcment: général Gœtschy. Divisions d’infanltrio. — (i vacan ces: 19e division à Rennes, 23e divi sion à Augoulême, 22e division à Vail les, 27e division à Grenoble, 32e di vision à PcrjMgnan el 35e division à Bordeaux. Brigades d’infanlcrie. — 10 vacan ces : Ira brigade à Mlle, 6e brigade à Beauvais, 7e brigade à Soissons, 26e brigade à Chaumont, 37e brigade à Saint-Brieuc, 46e brigade à Angoulènie, 52e brigade à Clermont-Fer rand, 50e brigade à Au rillac, 6vK bri gade à Aix, 63e brigade à Narbonne. Brigades de cavalerie. — 3 vacan ces: 1:1 2e brigade de cuirassiers à Paris, la 3e brigade de cuirassiers à Sainle-Menchould et la 9e brigade de cavalerie à Niort.
m’acoonipagnerez, mon oiselle ?


— Rien qu’un peu, j’ai moi aussi
— Aussitôt (pie j’aurai vu ma mère, je vous accompagnerai, Véga. Parlez-moi de celte mère adorée. Di tes, comment est-elle? Elle lui sourit dans l'ombre pendant qu’ils marchaient ainsi au bord de l’eau, elle lui dit tout ce quelle avait vu, tout ce qu’elle savait, elle parla doucement, longtemps, le berçant du rêve lointain de cet amour mystique, puis elle se lut, ses yeux, malgré elle,; se noyaient de larmes ; el le songeait à la pauvre bûcheronne qui lui avait donné le jour, ù la misère de là-bas, à l'horrible négociation dont die avait été l’objet... Daniel, pensif, serra plus vivement sa main, il passa autour d’elle un bras caressant : — Véga, ma chérie, Véga que j’aime, voulez-vous ne jamais me quitter... je suis un vieux pour, venus,n’est-œ pas? — Vous êtes charmant tel que vous êtes el je vous ai nue, Daniel, de tout mon coeur... seulement je sais main tenant qui je suis, el je sais qui vous êtes... il y a outre vous et moi toute la longueur de l’échelle sociale du [>rcmier au dernier échelon. — Je vous aime, Véga, je ne s:iis rien die plus. Ma chère maman doit vous aimer, puisqu'elle vous a connue. — Elle m’a montré la plus grandç sympathie; mais ce n’est pas elle peutêtre qui me repousserait, parce que
un devoir à remplir et qui a bien de
l’analogie avec le vôtre... Il faut que
je parte pour le Caucase.


— Aussitôt que j’aurai vu ma
Brigades d’arlillerie. — 2 vacances : la 5e brigade à Orléans et la brigade d’artillerie coloniale à Paris. Gouvernements militaires. — 3 va cances : Grenoble, ,Baslia et Maubctig-e. Directions de l’intendance. — 6 va cances: adjoint à Paris, 2e corps d’ar mée à Amiens, 4e corps d’armée au Mans, 11e cor pis à N:uitcs, 16e corps à Montpellier, 19e corps à Alger. Directions du service de santé. — 2 vacances: 17e corps 'd'année à 'Foulot f.e el 19e cor[vs à Alger. Les notes politiques des officiers A la suite des interventions do M. Joseph Reinach et de M. le comman dant Driant à la .Chambre, pendant la discussion du budget, pendant les quelles M. Messimy, se rendant compte de l’intérêt supérieur qu’il y avait pour l’armée à ce que la ques tion des notes politiques demandées aux préfets sur les officiers soit élu cidée d’une manière très nette et no jelle [kis un malaise sur le corps des officiers, a décidé de faire paraître une circulaire sur celle question d’im portance capitale. Celte circulaire est établie à l’heure actuelle et va être soumise à l’approbation du président du conseil. Par une interprétation trop stricte do la circulaire du 13 janvier 1905, que M. Berleaux avait fait paraître à ce sujet, on en était :irrivé à con sidérer que des renseignements sur la correction politique des officiers ob jets de propositions pour l’avancement ou pour des fonctions spéciales « de vaient être demandés aux préfet». Or, en réalité, la circulaire en question ne comportait pas le nuot « doivent » mais le mot « peuvent ». Cet état de choses va vraisembla blement cesser, el, d’après la nouvelle circulaire, l'administration préfecto rale il’interviendrait que dans un cas unique: lorsque des militaires se fe ront remarquer par une altitude in correcte vis-à-vis du gouvernement de ta République, le préfet, comme les généraux, aura le devoir de les si gnaler. Nous voulons souhaiter que cette décision interviendra à bref délai, car elle ne peut qu’êlre bien accueillie par tout le corps d'officiers et [ku* tous ceux qui aiment l’année. QUADRUPLE ARRESTATION Paris. — Trois individus, originaires de Lot-et-Garonne, les nommés 13-essières, Fuenlcs el Gaston Vacquié, cxci|xml de leur origine gasconne cl se disant en relations avec M. Fallicrcs,
mère, je vous accompagnerai, Véga.
Parlez-moi de cette mère adorée.
Dites, comment est-elle ?


Elle lui sourit dans l'ombre pendant
trop de graves événvnmils nous ont rapprochées elle et moi. — Alors... — Ce serait moi, Daniel. Je ne veux [ras... je ne peux pas. J’ai pris une grande résolution, je la tiendrai et nul, pus même vous, ne pourra m’iqn em pêcher. — Au moins, dites-moi quoi? — Je nue refais oiselle! Je vais à Paris m’entendre avec, un impixsario, je voltigerai sur tous les hippcxhto mes... je nue ferai payer très cher. — \rous plaisantez, Véga, tel c’est mal, car vous me faites souffrir. J’ai une grossie fortune qui peut suffire à * nous deux. — Je ne suis pas seule... j’ai une pauvre vieille mère sans asile et sans pain, un père usé tel las que le tra vail tue, des légions de sœurs qui sont servantes... \roilù la vérité, Daniel, celle que vous aimez, celle que vous nommez votre femme est une miséra ble Slave, vendue jadis, pour un peu de pain. Or, je veux consacrer ma vie à réparer cette injustice du sort, je veux nourrir ma famille du fruit de mas vols!... oh! sans jeu de mots. —- Slave, bûcheronne ou servante, je ne connais aucun cœur aussi noble que le vôtre, aucunie intelligence audessus de la vôtre. Si ce que vous dites -est vrai... qui le prouve?
qu’ils marchaient ainsi au bord de
l’eau, elle lui dit tout ce quelle avait
vu, tout ce qu’elle savait, elle parla
doucement, longtemps, le berçant du
rêve lointain de cet amour mystique,
puis elle se lut, ses yeux, malgré elle,
se noyaient de larmes ; el le songeait
à la pauvre bûcheronne qui lui avait
donné le jour, ù la misère de là-bas,
à l'horrible négociation dont elle avait
été l’objet... Daniel, pensif, serra plus
vivement sa main, il passa autour
d’elle un bras caressant :


— Véga, ma chérie, Véga que j’aime,
voulez-vous ne jamais me quitter... je
suis un vieux pour, venus,n’est-œ pas ?


— Vous êtes charmant tel que vous
êtes et je vous ai nue, Daniel, de tout
mon coeur... seulement je sais
maintenant qui je suis, et je sais qui vous
êtes... il y a outre vous et moi toute
la longueur de l’échelle sociale du
premier au dernier échelon.


— Je vous aime, Véga, je ne s:iis
rien die plus. Ma chère maman doit
vous aimer, puisqu'elle vous a connue.


— Elle m’a montré la plus grandç
Le fabricant expliquait lui-même le fonctionnement illicite de scs appa reils, dans une lettre que voici et par lui adressée à Ponchier. Ce document est d'un cynisme qui frise l’incons cience. Nous vous remercions beaucoup, écrit le fabricant, de votre promesse de nous favoriser bientôt de vos nouveaux ordres, i ne machine que nous pourrions spé cialement vous recommander est notre « spécial », laquelle est toute semblable à F « Elan », en apparence et opéra tion, .seulement elle a deux roues de pourcentage, lesquelles peuvent être chan gées dans un moment par le propriétaire, s£ns flie les joueurs le sache et sans changer l’apparence de la machine. En so servant d’une noue, la machine gagne 25 0/0 de l’argent joué, et de l’autre 45 0/0. Tout ce que le propriétaire doit faire peur changer te pourcentage de cette ma chine, c’est d’ouvrir la porte de derrière, n enlever un plot et de le replacer un peu à droite et le pourcentage de la un.chine est changé de 25 0/0 à 15 0 t). En utilisant celte machine, on augm< ntj ses recettes de 40 0/0 pur semaine. Penliant les jours ouvrables, quand le jeu n’est pas si grand, la machine peut fonctionner avec la roue de 25 0/0; «le celle façon, les joueurs peuvent gagner autant que possible. Les samedis et les oiiuonclies, quand le jeu est énorme, on met la machine sur l’autre roue. Les joueurs ne gagneront pus si facilement, mais ils l’attribueront à un manque «le bonne fortune. Ije lendemain la machine font lionnant sur la roue de 25 0/0, ils grgneront peat-t-tre encore, mais moins. C'est justement la machine pour des exploiteurs. Nous l’avons construite sur la demande des exploiteurs et conformé ment aux instructions cfue nous avons reçues des exploiteurs les plus expéri mentés. Ne mamjuez d’en commander quelques-unes, elles vous donneront plus de sctisfaclkm mémo que F « Elan ». Ponchier sera poursuivi ou vertu do l’article 419 du Code pénal, punis sant les tenanciers (le jeux de hasard d'un emprisonnement de deux mois au moins et de ;six mois au plus et d’une amende de 100 fr. à 6.000 fr. 1 » -o- « » Tempête sur l’Océan Les Sablcs-d’(Momie. — Une vio lente tempête souffle sur la côte de puis plusieurs jours. La mer est fu rieuse. On craint que la route de la Tranche tic soit envahie. Ce ferait un désastre. En effet, les terrains plats dee com munes de l'Aiguillon et de la Tranche sont mal défendus do la mer par des dunes qui s’effritent. La di/me en ci ment qui défend le pays ne fret ego pas la route de la Trancre à f Ai guillon et l’eau n’en est plus qu’à 4 mètres. Si la grande marée gujre encore, 8.000 hectares de marais et de terrains d’alluvion de grande valeur vont être
sympathie; mais ce n’est pas elle peut-être
qui me repousserait, parce que
trop de graves événvnmils nous ont
rapprochées elle et moi.


— Alors...
— Le récit do la marquise de Circey. Quoi intérêt l’eût fait inventer pareille histoire! — Vous avez tel tenue» t peu l'allure d’èlre oe que vous dites. — L’éducation m'a transformée. Non, c’est vrai, pas d’illusion. Je vais d’abord aller vers vos martyrs qui sont mes vieux parents; ensuite, je tra vaillerai pour eux. Et rien, entendezvous, Daniel, rie», [vas même votre tendresse, mo m’arrêtera. — Quoi qu’il soit et quoi qu’il adviernie, je vu us aime, V<‘ga. — Que décidez-vous? — Notre dé[Kirt [jour Paris, dès de main. Il n’est pas utile de relournet* à Val-S al ut. — Nous retournerons dans mon hôtel, je n’ai pas à me cacher, nues ennemis peuvent me tendre tous les pièges qu’ils voudront, je suis sur mes gardes. Mais où allons-nous cher cher ma mère ? — Le vieux notaire saura sa rési dence. — 11 y n encore une autre chose* que je voudrais bien : [.rovoquer le baron de Bar lien tan et lui lug.-r qualques pcuces de fer dans la poitrine — Bah! laissez donc la vengeance. Il est faux, fou rite, il sera assez piuii [»ar ses [uropres défauts. Quelle [Mili tes se de vouloir sc wnger, jamais,


— Ce serait moi, Daniel. Je ne veux
quand on veut remplacer l’œuvre du destin, on ne l’accomplit aussi bien que lui. Rentrons, voyez, il n’y a plus que nous sur cette plage, les hôtels sont fermes, nous oublions que de main est tout près et qu’il faudra partir. — Comment se fait-il que vous soyez si sage, Véga, vous si jeune? — Qui sait mou âge? Sans doute, la vieille bûcheronne elle-même l’a oublié. Ils remontèrent chez eux et se sépa rèrent Sur lo seuil de leur apparie ment, sans que Daniel osât mettre un baiser sur le front de celle qu’il ai mait si sincèrement. Une fois seule chez ©lie, Véga, qui décidément, avait perdu sa belle tran quillité, ne pouvait s'endormir. La suite au prochain numéro
pas... je ne peux pas. J’ai pris une
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grande résolution, je la tiendrai et nul,
pus même vous, ne pourra m’iqn
em pêcher.

— Au moins, dites-moi quoi ?

— Je nue refais oiselle! Je vais à
Paris m’entendre avec, un impixsario,
je voltigerai sur tous les hippcxhto mes...
je nue ferai payer très cher.

— \rous plaisantez, Véga, tel c’est
mal, car vous me faites souffrir. J’ai
une grossie fortune qui peut suffire
à * nous deux.

— Je ne suis pas seule... j’ai une
pauvre vieille mère sans asile et sans
pain, un père usé tel las que le
tra vail tue, des légions de sœurs qui sont
servantes... \roilù la vérité, Daniel,
celle que vous aimez, celle que vous
nommez votre femme est une
miséra ble Slave, vendue jadis, pour un peu
de pain. Or, je veux consacrer ma vie
à réparer cette injustice du sort, je
veux nourrir ma famille du fruit de
mas vols!... oh ! sans jeu de mots.

—- Slave, bûcheronne ou servante,
je ne connais aucun cœur aussi noble
que le vôtre, aucunie intelligence
audessus de la vôtre. Si ce que vous
dites -est vrai... qui le prouve ?

— Le récit do la marquise de Circey.
Quoi intérêt l’eût fait inventer
pareille histoire !

— Vous avez tel tenue» t peu l'allure
d’èlre oe que vous dites.

— L’éducation m'a transformée.
Non, c’est vrai, pas d’illusion. Je vais
d’abord aller vers vos martyrs qui sont
mes vieux parents; ensuite, je
tra vaillerai pour eux. Et rien, entendez-vous,
Daniel, rie», [vas même votre tendresse,
mo m’arrêtera.

— Quoi qu’il soit et quoi qu’il
adviernie, je vu us aime, V<‘ga.

— Que décidez-vous ?

— Notre dé[Kirt [jour Paris, dès
de main. Il n’est pas utile de relournet*
à Val-S al ut.

— Nous retournerons dans mon
hôtel, je n’ai pas à me cacher, nues
ennemis peuvent me tendre tous les
pièges qu’ils voudront, je suis sur
mes gardes. Mais où allons-nous
cher cher ma mère ?

— Le vieux notaire saura sa rési dence.

— 11 y n encore une autre chose*
que je voudrais bien : [.rovoquer
le baron de Bar lien tan et lui lug.-r
qualques pcuces de fer dans la poitrine

— Bah! laissez donc la vengeance.
Il est faux, fou rite, il sera assez piuii
[»ar ses [uropres défauts. Quelle [Mili tes se
de vouloir sc wnger, jamais,
quand on veut remplacer l’œuvre du
destin, on ne l’accomplit aussi bien
que lui. Rentrons, voyez, il n’y a plus
que nous sur cette plage, les hôtels
sont fermes, nous oublions que
de main est tout près et qu’il faudra
partir.

— Comment se fait-il que vous soyez
si sage, Véga, vous si jeune ?

— Qui sait mou âge? Sans doute,
la vieille bûcheronne elle-même l’a
oublié.

Ils remontèrent chez eux et se
sépa rèrent Sur lo seuil de leur
apparie ment, sans que Daniel osât mettre un
baiser sur le front de celle qu’il
ai mait si sincèrement.

Une fois seule chez ©lie, Véga,
qui décidément, avait perdu sa belle
tran quillité, ne pouvait s'endormir. <section end="s2"/>