« Page:Maison rustique du XIXe siècle, éd. Bixio, 1844, I.djvu/299 » : différence entre les versions

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<section begin="s1"/>{{tiret2|asso|lemens}} qui doivent assurer la prospérité nationale par une augmentation de produits égale aux besoins de la population croissante. Tandis que les bonnes terres et toutes celles que leur position rend d’une culture facile et productive, doivent progressivement être sillonnées par la charrue, les sols ingrats on éloignés de la consommation peuvent se couvrir de grands végétaux ligneux. Ici le bois fait place au blé ; là, les landes les plus arides, les dunes mouvantes, les craies et les sables inféconds que fatiguent à de longs intervalles de chétives récoltes de sarrasin ou de pommes-de-terre, disparaissent abrités sous l’épaisse verdure des semis de pins ; et l’imagination, naguère attristée de l’insuffisance des travaux du cultivateur pour lutter contre une nature ingrate, peut désormais se reposer sur d’utiles produits et prévoir le temps où nos neveux, détruisant à propos des travaux dont ils méconnaîtront peut-être la bienfaisante origine, retrouveront à ces mêmes places des champs d’une riche et longue fécondité.{{d|Oscar {{sc|Leclerc-Thouin}}.|3}}
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<section begin="chapitre"/>{{T4|[[Maison rustique du XIXe siècle/éd. 1844/Livre 1/ch. 11|CHAPITRE XI. — {{sc|Des récoltes}}]].|fw= 600}}
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Ce n’est pas tout de vaincre, il faut savoir
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profiter de la victoire ; de même, en agriculture,
profiter de la victoire ; de même, en agriculture,
ce n’est pas tout de savoir bien cultiver,
ce n’est pas tout de savoir bien cultiver,
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4° ''Récoltes des racines''.
4° ''Récoltes des racines''.


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{{ancre|2:1|{{T5|{{sc|Section}} {{1re}}. — ''Précautions générales''.}}}}
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''Ne remettre jamais au lendemain ce que l’on peut faire le jour même'', c’est un principe
''Ne remettre jamais au lendemain ce que l’on peut faire le jour même'', c’est un principe
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plus sensibles qu’on ne le pense aux bons
plus sensibles qu’on ne le pense aux bons
procédés, et ils récompensent toujours ceux
procédés, et ils récompensent toujours ceux
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