« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Arcade » : différence entre les versions
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désigner une archivolte ou arc de décharge formant avec les pieds-droits
une saillie sur un mur plein. Les arcs de décharge des bas côtés de l'église
de Saint-Étienne de Nevers (voy.
Les arcades aveugles sont très-souvent employées dans les édifices romans
du Poitou, de l'Auvergne, de la Saintonge et de l'Angoumois; toutefois,
quand elles sont d'une petite dimension, on les désigne sous le nom d'
(voy. ce mot). Les constructeurs de l'époque romane donnant aux
murs de leurs édifices une forte épaisseur suivant la tradition romaine, et
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autant pour économiser les matériaux que pour décorer ces murs
massifs et les rendre moins lourds, à les alléger au moyen d'une suite
d'arcades (voy.
les épaisseurs de murs nécessaires pour maintenir les poussées des
berceaux au-dessus de l'extrados de ces arcs. Par suite de l'application des
voûtes en arcs d'ogives dans les édifices, il ne fut plus utile d'élever des
murs épais continus; on se contenta dès lors d'établir des contre-forts saillants
au droit des poussées (voy.
contre-forts n'étant que des clôtures minces en maçonnerie, les arcades
aveugles, ou arcs de décharge, n'eurent plus de raison d'être. Toutefois
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