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DE JULIE


tous les égards et la politesse qu’il méritait ; mais je lui fis entendre que j’avais reçu la main de M. Gerbo ; que pour quelques affaires de famille nous tenions encore la chose secrète. Il ne douta pas un instant de la chose, et effectivement il ne manquait à notre union qu’une cérémonie extérieure, qui n’assortit malheureusement ni le caractère ni les sentiments. Nous avons toujours continué de voir avec la même satisfaction le Marquis de…… et madame Delêtre, jusqu’à ce que quelques affaires les aient engagés à se retirer dans une terre aux environs de Rouen. Nous avons vivement senti leur perte ; et difficiles dans le choix de nos amis, nous avons eu beaucoup de peine à les remplacer.

Qu’êtes-vous devenus, bouillants transports, appétits déréglés, auxquels je ne savais rien refuser ? Temps orageux d’une jeunesse inconsidérée, je vous ai employés à courir follement après un bonheur dont je ne saisissais jamais que l’ombre. Je ne jouis vraiment que depuis ces jours paisibles et heureux, qu’un ami si tendre et si raisonnable m’a appris à connaître d’autres sentiments que ceux qu’inspirent un amour impétueux.


FIN DE LA TROISIÈME ET DERNIÈRE PARTIE.