« Les Frères Karamazov (trad. Henri Mongault)/XI/10 » : différence entre les versions

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{{ChapitreNav|[[Auteur:Fédor Dostoïevski|Dostoïevski]], traduit par [[Auteur:Henri Mongault|H. Mongault]]|[[Les Frères Karamazov (trad. Henri Mongault)|Les Frères Karamazov]], 1923|Livre XI : Ivan Fiodorovitch|[[../09|Chap. IX]]| |[[../../XII/01|Livre XII]]}}
 
{{t3|« C’est lui qui l’a dit ! »|X}}
 
Aliocha apprit à Ivan qu’une heure auparavant Marie Kondratievna était venue chez lui pour l’informer que Smerdiakov venait de se suicider. « J’entre dans sa chambre pour emporter le samovar, il était pendu à un clou. » Comme Aliocha lui demandait si elle avait fait sa déclaration à qui de droit, elle répondit qu’elle était venue tout droit chez lui, en courant. Elle tremblait comme une feuille. L’ayant accompagnée chez elle, Aliocha y avait trouvé Smerdiakov encore pendu. Sur la table, un papier avec ces mots : « Je mets fin à mes jours volontairement ; qu’on n’accuse personne de ma mort. » Aliocha, laissant ce billet sur la table, se rendit chez l’ispravnik, « et de là chez toi », conclut-il en regardant fixement Ivan, dont l’expression l’intriguait.
 
« Frère, dit-il soudain, tu dois être très malade ! Tu me regardes sans avoir l’air de comprendre ce que je te dis.
 
— C’est bien d’être venu, dit Ivan d’un air préoccupé et sans prendre garde à l’exclamation d’Aliocha. Je savais qu’il s’était pendu.
 
— Par qui le savais-tu ?
 
— Je ne sais pas par qui, mais je le savais. Le savais-je ? Oui, il me l’a dit, il vient de me le dire. »
 
Ivan se tenait au milieu de la chambre, l’air toujours absorbé, regardant à terre.
 
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« Qui lui ? demanda Aliocha avec un coup d’œil involontaire autour de lui.