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— Mais où sommes-nous donc ? lui demanda |
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Fritz tout pâle. |
Fritz tout pâle. |
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en se rasseyant et fouettant le cheval, qui repartit. |
en se rasseyant et fouettant le cheval, qui repartit. |
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— C’était la voix de |
— C’était la voix de Sûzel, pensa Kobus, je |
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le savais bien ! » |
le savais bien ! » |
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Une fois hors du bois, Foux se mit à galoper : |
Une fois hors du bois, Foux se mit à galoper : |
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il sentait l’écurie. Hâan, tout joyeux de |
il sentait l’écurie. Hâan, tout joyeux de |
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prendre sa chope le soir, parlait des talents de |
prendre sa chope le soir, parlait des talents de |
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bras, qu’est-ce qui se passe ? |
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— Le père Christel vient vous voir, Monsieur ; |
— Le père Christel vient vous voir, Monsieur ; |
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il attend depuis une demi-heure. |
il attend depuis une demi-heure. |
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j’arrive de la ferme pour vous apporter un |
j’arrive de la ferme pour vous apporter un |
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petit panier de cerises… Vous savez, de ces |
petit panier de cerises… Vous savez, de ces |
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cerises croquantes du cerisier derrière le hangar, |
cerises croquantes du cerisier derrière le hangar, |
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que vous avez planté vous-même, il y a |
que vous avez planté vous-même, il y a |
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douze ans. » |
douze ans. » |
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vous avez pensé à moi, père Christel ? |
vous avez pensé à moi, père Christel ? |
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— C’est la petite |
— C’est la petite Sûzel, répondit le fermier ; |
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elle n’avait pas de cesse et pas de repos. Tous |
elle n’avait pas de cesse et pas de repos. Tous |
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les jours elle allait voir le cerisier, et disait : |
les jours elle allait voir le cerisier, et disait : |
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« Quand vous irez à Hunebourg, mon père, les |
« Quand vous irez à Hunebourg, mon père, les |
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cerises sont mûres ; vous savez que M. Kobus |
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les aime ! » Enfin, hier soir, je lui ai dit : |
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« J’irai demain ! |
« J’irai demain ! » et, ce matin, au petit jour, |
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elle a pris l’échelle et elle est allée les cueillir. » |
elle a pris l’échelle et elle est allée les cueillir. » |
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Fritz, à chaque parole du père Christel, sentait |
Fritz, à chaque parole du père Christel, sentait |
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comme un baume rafraîchissant s’étendre |
comme un baume rafraîchissant s’étendre |
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dans tout son corps. |
dans tout son corps. Il aurait voulu embrasser |
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le brave homme, mais il se contint, et s’écria : |
le brave homme, mais il se contint, et s’écria : |
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Et Katel les ayant apportées, il les admira |
Et Katel les ayant apportées, il les admira |
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d’abord ; il lui semblait voir |
d’abord ; il lui semblait voir Sûzel étendre ces |
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feuilles vertes au fond de la corbeille, puis déposer |
feuilles vertes au fond de la corbeille, puis déposer |
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les cerises dessus, ce qui lui procurait |
les cerises dessus, ce qui lui procurait |
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Christel le regardait d’un air joyeux. |
Christel le regardait d’un air joyeux. |
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« Vous aimez bien les cerises ? fit-il. |
« Vous aimez bien les cerises ? fit-il. |
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donc, asseyez-vous. » |
donc, asseyez-vous. » |
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Il posa la corbeille sur le lit, entre ses genoux, |
Il posa la corbeille sur le lit, entre ses genoux, |
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et, tout en causant, il prenait de temps |
et, tout en causant, il prenait de temps |
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en temps une cerise et la savourait, les yeux |
en temps une cerise et la savourait, les yeux |
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comme troubles de plaisir. |
comme troubles de plaisir. |
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« Ainsi, père Christel, reprit-il, |
« Ainsi, père Christel, reprit-il, tout le monde |
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se porte bien chez vous, la mère Orchel ? |
se porte bien chez vous, la mère Orchel ? |
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— Très-bien, monsieur Kobus. |
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— Et Sûzel aussi ! |
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—Oui, Dieu merci, tout va bien. Depuis |
—Oui, Dieu merci, tout va bien. Depuis |
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quelques jours, |
quelques jours, Sûzel paraît seulement un peu |
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triste ; je la croyais malade, mais c’est l’âge |
triste ; je la croyais malade, mais c’est l’âge |