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Dès que cette difficulté eut été levée, une paix solennelle fut conclue et ratifiée entre les deux nations. Les conditions d’un {{Hwp|Paix de Nisibe|traité si glorieux}} pour l’empire, et devenu si nécessaire aux Perses, méritent une attention d’autant plus particulière, que l’histoire de Rome présente rarement de pareils actes : en effet, la plupart de ses guerres ont été terminées par une conquête absolue, ou entreprises contre des Barbares qui ignoraient l’usage des lettres. {{HdcerEn|L’Aboras fixé comme la limite des deux empires.|ch13.44}}1{{e|o}}. L’Aboras, appelé l’Araxe dans {{Hwp|Xénophon|Xénophon}}, fut désigné comme la limite des deux monarchies<ref>Par une erreur du géographe {{Hwp|Claude Ptolémée|Ptolémée}}, la position de Singara est transportée de l’Aboras au Tigre ; ce qui a peut-être occasionné la méprise de {{Hwp|Pierre le Patrice |Pierre Patrice}}, qui assigne la dernière rivière comme la limite de l’empire, au lieu de la première. La ligne de la frontière romaine traversait le cours du Tigre, mais elle ne le suivit jamais.</ref>. Cette rivière, qui prend sa source près du {{Hwp|Tigre (fleuve)|Tigre}}, recevait, à quelques milles au-dessous de Nisibis, les eaux du {{Hwp|Mygdonius|Mygdonius}} ; elle passait ensuite sous les murs de {{Hwp|Singara|Singara}}, et tombait dans l’{{Hwp|Euphrate|Euphrate}} à {{Hwp|Circesium|Circesium}}<ref name=p349>Il y a ici plusieurs erreurs. {{Hwp|Edward Gibbon|Gibbon}} a confondu les fleuves et les villes qu’ils arrosent. L’Aboras, ou plutôt le</ref>, ville frontière, que {{Hwp|Dioclétien|Dioclétien}} avait sin-
Dès que cette difficulté eut été levée, une paix solennelle fut conclue et ratifiée entre les deux nations. Les conditions d’un {{Hwp|Paix de Nisibe|traité si glorieux}} pour l’empire, et devenu si nécessaire aux Perses, méritent une attention d’autant plus particulière, que l’histoire de Rome présente rarement de pareils actes : en effet, la plupart de ses guerres ont été terminées par une conquête absolue, ou entreprises contre des Barbares qui ignoraient l’usage des lettres. {{HdcerEn|L’Aboras fixé comme la limite des deux empires.|ch13.44}}1{{o}}. L’Aboras, appelé l’Araxe dans {{Hwp|Xénophon|Xénophon}}, fut désigné comme la limite des deux monarchies<ref>Par une erreur du géographe {{Hwp|Claude Ptolémée|Ptolémée}}, la position de Singara est transportée de l’Aboras au Tigre ; ce qui a peut-être occasionné la méprise de {{Hwp|Pierre le Patrice |Pierre Patrice}}, qui assigne la dernière rivière comme la limite de l’empire, au lieu de la première. La ligne de la frontière romaine traversait le cours du Tigre, mais elle ne le suivit jamais.</ref>. Cette rivière, qui prend sa source près du {{Hwp|Tigre (fleuve)|Tigre}}, recevait, à quelques milles au-dessous de Nisibis, les eaux du {{Hwp|Mygdonius|Mygdonius}} ; elle passait ensuite sous les murs de {{Hwp|Singara|Singara}}, et tombait dans l’{{Hwp|Euphrate|Euphrate}} à {{Hwp|Circesium|Circesium}}<ref name=p349>Il y a ici plusieurs erreurs. {{Hwp|Edward Gibbon|Gibbon}} a confondu les fleuves et les villes qu’ils arrosent. L’Aboras, ou plutôt le</ref>, ville frontière, que {{Hwp|Dioclétien|Dioclétien}} avait sin-