« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Hôtel-Dieu » : différence entre les versions

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de la cathédrale une maladrerie ou un Hôtel-Dieu. «On doit distinguer,
dit-il, entre un Hôpital, un Hôtel-Dieu ou une Maladrerie. J'ai
beaucoup
beauconp
de peine à croire que les Maladreries ayent été originairement proche
les cathédrales qui étoient bâties dans l'intérieur des cités. Pour ce qui
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soin, les chapiteaux des piliers d'un excellent style. Le bâtiment des
provisions est un édifice remarquable par ses dispositions et ses détails<span id="note12"></span>[[#footnote12|<sup>12</sup>]].
</div>
 
[[Image:Illustration_fig1_6_112.png|center|500px]]
<div class=prose>
 
L'Hôtel-Dieu de Chartres date à peu près de la même époque et consiste
aujourd'hui en une grande salle à trois nefs, séparées par deux rangs de
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que les deux autres; le tout est couvert par des voûtes d'arête et un vaste
grenier.
</div>
 
[[Image:Illustration_fig2_6_113.png|center|500px]]
<div class=prose>
 
La fig. 3 présente le plan de cette salle avec son annexe, qui servait
probablement de cuisine et de laboratoire; la fig. 4 la coupe transversale
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de l'église, à laquelle on pouvait probablement communiquer par le petit
passage H. Toute la construction date des premières années du XIII<sup>e</sup> siècle;
 
[[Image:Illustration_fig3_6_114.png|center|500px]]
 
et l'intérieur était peint de joints rouges avec archivoltes festonnées en
petites arcatures.
</div>
 
[[Image:Illustration_fig4_6_115Illustration_fig3_6_114.png|center|500px]]
<div class=prose>
 
À l'article CONSTRUCTION, fig. 123 et suivantes, nous avons donné un
bâtiment dépendant de l'abbaye Sainte-Marie de Breteuil, dont une
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voyageurs, ou même de véritables hôpitaux, comme cette grande salle
d'Ourscamp<span id="note14"></span>[[#footnote14|<sup>14</sup>]].
</div>
 
[[Image:Illustration_fig3_6_114Illustration_fig4_6_115.png|center|500px]]
<div class=prose>
La ville de Tonnerre possédait, au XI<sup>e</sup> siècle déjà, un Hôtel-Dieu situé,
suivant l'usage, à côté de l'église Notre-Dame, qui servait de chapelle à
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chapelle obscure, une très-petite maison et un jardin.» En 1204,
Eudes III, duc de Bourgogne, fonda, dans la même ville, l'hôpital du
 
[[Image:Illustration_fig5_6_116.png|center|500px]]
 
Saint-Esprit; mais Marguerite de Bourgogne, belle-sœur de saint Louis,
reine de Sicile, voulut doter la ville de Tonnerre d'un hôpital magnifique.
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un ensemble ainsi que des détails de la partie principale de cette grande
salle, en même temps chapelle et hospice.
</div>
 
[[Image:Illustration_fig5_6_116.png|center|500px]]
<div class=prose>
La figure 6 présente le plan à l'échelle de 0,001<sup>m</sup> pour mètre. En A est
la grande salle, autrefois précédée d'un porche B avec escalier, dont nous
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un lavoir; en V, un bras de l'Armençon, et en S le prieuré. Deux
canaux souterrains passant des deux côtés de la grande salle entraînaient
 
[[Image:Illustration_fig6_6_118.png|center|500px]]
 
dans la rivière les vidanges de l'établissement. Outre les murailles de la
ville, des remparts entouraient les autres parties du clos. En X était un
puits public.
</div>
 
[[Image:Illustration_fig7_6_119Illustration_fig6_6_118.png|center|500px]]
<div class=prose>
 
La fig. 7 donne la coupe transversale de ce magnifique vaisseau, qui
n'a pas moins de 18<sup>m</sup>,60 de largeur dans œœuvre sur 88<sup>m</sup>,00 de long
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du palais de justice, ou à la façade de l'hôpital nouveau que l'on confond
volontiers avec une caserne.
</div>
 
[[Image:Illustration_fig6_6_118Illustration_fig7_6_119.png|center|500px]]
<div class=prose>
La disposition des lits de l'hôpital de Tonnerre, logés chacun dans une
cellule avec galerie de service supérieure, mérite de fixer notre attention.
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et ne fut détruite qu'en 1793. Toute la charpente de la salle est couverte
en tuiles vernies avec faîtières en terre cuite émaillée.
</div>
 
[[Image:Illustration_fig8_6_121.png|center|500px]]
<div class=prose>
 
Par l'escalier carré pratiqué vers le nord, à côté de l'une des deux
chapelles du chevet, on arrivait à une salle voûtée bâtie au-dessus de cette
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sur la rue est protégée par un auvent en charpente couvert en ardoise
(voy. AUVENT).
</div>
 
[[Image:Illustration_fig9_6_122.png|center|500px]]
 
Nous donnons (9) le plan de l'Hôtel-Dieu de Beaune, et (10) la vue de
 
[[Image:Illustration_fig10_6_123.png|center|500px]]
 
<div class=prose>
Nous donnons (9) le plan de l'Hôtel-Dieu de Beaune, et (10) la vue de
l'angle de la cour du côté de l'escalier principal desservant les deux étages.
En A (voy. le plan) est l'entrée; en B, un passage de service; en C, la
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en L la pharmacie; le puits est placé en O, la chaire en M, et le lavoir
en P.
</div>
 
[[Image:Illustration_fig11_6_124.png|center|500px]]
<div class=prose>
 
Examinons maintenant un de ces établissements plus modestes qui,
éloignés des grands centres, voisins de quelque abbaye ou de quelque
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sommet des quatre tourelles que par la galerie et des échelles posées dans
ces tourelles servant d'échauguettes.
</div>
 
[[Image:Illustration_fig12_6_126.png|center|500px]]
<div class=prose>
Le moyen âge montrait donc dans la composition de ces établissements
de bienfaisance l'esprit ingénieux qu'on lui accorde dans la construction
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niveleur de toute chose et de tout état en France, a gratifié les hôpitaux
élevés sous son règne des biens de ces nombreuses maladreries et léproseries
[[Image:Illustration_fig12_6_126.png|center|500px]]
 
qui n'avaient plus guère de raison d'exister, puisque, de son temps,
il n'y avait pas de lépreux à soigner; mais ce n'est pas à dire que les