« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Gargouille » : différence entre les versions

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directement sur la voie publique au moyen de la saillie donnée aux
corniches (voy. CHÉNEAU). À la cathédrale de Paris, du temps de Maurice
de Sully; c'est-à-dire lors de l'achèvement du chœur en 1190, il n'y
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avait
 
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point de chéneaux et de gargouilles; plus tard, dans le même édifice,
en 1190, il n'y
avait point de chéneaux et de gargouilles; plus tard, dans le même édifice,
vers 1210 encore, les eaux des chéneaux s'écoulaient sur la saillie des
larmiers, au moyen de rigoles ménagées de distance en distance. Nous
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provinces voisines une supériorité incontestable, surtout en ce qui touche
à la statuaire.
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Les gargouilles sont employées systématiquement à Paris vers 1240;
c'est à Notre-Dame que nous voyons apparaître, sur les corniches
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des corbeaux qui ont permis de leur donner une très-grande saillie en
avant du *[?nû] des contre-forts (3).
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[[Image:Illustration_fig4_6_31.png|center|500px]]
 
À la Sainte-Chapelle du Palais à Paris, les gargouilles sont plus élancées,
plus développées: ce ne sont plus seulement des bustes d'animaux, mais
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angles des contre-forts (4). Quelques-unes de ces gargouilles sont évidemment
sculptées par des artistes consommés.
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[[Image:Illustration_fig4_6_31.png|center|500px]]
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Nous avons indiqué, à l'article GÂBLE, comment les constructeurs
gothiques, lorsqu'ils élevaient les grandes voûtes des nefs, ménageaient,
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gargouilles à double fin, provenant des parties supérieures de la nef de la
cathédrale d'Amiens (1235 environ).
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Les gargouilles sont doublées de chaque côté des contre-forts, comme
à la Sainte-Chapelle de Paris, comme autour de la salle synodale de Sens,
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comme autour des chapelles du chœur de la cathédrale de Clermont (7)
[fin du XIII<sup>e</sup> siècle].
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[[Image:Illustration_fig6_6_33.png|center|500px]]
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C'est vers ce temps que la composition des gargouilles devient plus
compliquée, que les figures humaines remplacent souvent celles
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ainsi qu'on le voit dans ce dernier exemple, qui nous montre un
démon ailé paraissant entraîner une petite figure nue.
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[[Image:Illustration_fig7_6_33.png|center|500px]]
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Il existe autour des monuments de cette époque bon nombre de
gargouilles qui sont de véritables morceaux de statuaire. L'église Saint-Urbain de Troyes porte, au sommet des contre-forts de l'abside, des
gargouilles fort remarquables; nous donnons l'une d'elles (8).
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[[Image:Illustration_fig8_6_34.png|center|500px]]
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Pendant le XIV<sup>e</sup> siècle, les gargouilles sont généralement longues, déjà
grêles et souvent chargées de détails; au XV<sup>e</sup> siècle, elles s'amaigrissent
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chimères rappelant certaines figures antiques, ou des consoles, ou de
simples tuyaux de pierre en forme de canons.
</div>
 
[[Image:Illustration_fig9_6_34.png|center|500px]]
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Pendant le moyen âge on n'a pas toujours sculpté les gargouilles;
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[[Image:Illustration_fig9b_6_35.png|center|500px]]
 
[[Image:Illustration_fig10_6_35.png|center|500px]]
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quelquefois, dans les endroits qui n'étaient pas exposés à la vue, les
gargouilles sont seulement épannelées. Il en est un grand nom
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gargouilles sont courtes, rarement sculptées, ou manquent absolument,
les eaux s'égouttant des toits sans chéneaux.
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[[Image:Illustration_fig11_6_36.png|center|500px]]
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Les chéneaux en plomb, posés sur les édifices civils ou religieux,
portaient aussi leurs gargouilles de métal. Nous en possédons fort peu