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à leurs intérêts. Sa destinée est triste elle n’étoit pourtant pas sans dégoûts au milieu de la cour, et vous la plaignez trop26 d’être dans sa famille; c’est sa pente naturelle, elle y est fort accoutumée; la solidité de son esprit lui est d’un grand secours présentement: ne vous mande-t-elle point l’usage qu’elle en fait, et comme elle apprend votre philosophie? Son mari a donc payé le tribut aux yeux de Mme D***. Vous lui apprendrez comme il faut en être jalouse: les dames qui cherchent et qui trouvent à subsister partout ne sont point à plaindre assurément27. Guitaut m’écrit de Saint-Ange à trois lieues de Fontainebleau28, où il est allé morguer la cour, et voir tous les Caumartins et toute la noce dans cette belle maison de la nouvelle mariée29: ils y ont été trois jours: |
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Pour vous voir un moment, j’ai passé par Essonne30. |
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11 est heureux notre ami31, il est dévot; hélas! que |
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26. On lit simplement dans le texte de 1737 : « Sa destinée est triste, mais vous la plaignez trop, etc. » |
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29. « Dans une belle maison de la nouvelle mariée. » {Ibidem.) Louis-Urbain le Fèvre, appelé alors M. de Boissy (voyez le commencement de la lettre au comte de Guitaut du 17 juillet suivant), fils aîné de Caumartin et de sa première femme, venait d’épouser, le 6 juin précédent, Marie-Jeanne Quantin de Richebourg, :6.l!e.unique de Charles Quantin, seigneur de Richeboarg et de Saint-Ange, maitre des requêtes, et de Marie Feydeau. Elle mourut en 1709, à l’âge de cinquante ans, et son mari le 2 décembre 1720. |
29. « Dans une belle maison de la nouvelle mariée. » {Ibidem.) Louis-Urbain le Fèvre, appelé alors M. de Boissy (voyez le commencement de la lettre au comte de Guitaut du 17 juillet suivant), fils aîné de Caumartin et de sa première femme, venait d’épouser, le 6 juin précédent, Marie-Jeanne Quantin de Richebourg, :6.l!e.unique de Charles Quantin, seigneur de Richeboarg et de Saint-Ange, maitre des requêtes, et de Marie Feydeau. Elle mourut en 1709, à l’âge de cinquante ans, et son mari le 2 décembre 1720. |