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Si, avant que de jouer, on pensoit à ce qu’on peut perdre, ( |
Si, avant que de jouer, on pensoit à ce qu’on peut perdre, (et qu’il le faut payer le lendemain<ref>10. « On pensoit qu’on les peut perdre, et qu’il les faut payer le lendemain. » (''Éditions de'' 1737 ''et de'' 1754.)</ref>, je crois qu’on ne s’engagerait pas à de telles parties ; mais l’on s’imagine qu’on les gagnera, et voilà où souvent l’on se trompe<ref>11. « Et voilà comme on se trompe souvent. » (''Édition de'' 1737.) — « Et voilà souvent comme on se trompe. » (''Édition de'' 1754.)</ref>. Si Dangeau est de ce jeu, il prendra toutes les poules<ref>12. « Il gagnera toutes les poules. » (''Éditions de'' 1737 ''et de'' 1754.)</ref> : c’est un aigle. Il en arrivera tout ce qu’il plaira à Dieu, comme des six mille francs que je devois toucher à Nantes : il est sorti une chicane du fond de l’enfer, qui me rejette je ne sais où. |
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Je vois par plusieurs lettres que la vie retirée et compassée de la jeune |
Je vois par plusieurs lettres que la vie retirée et compassée de la jeune princesse<ref>13. La Dauphine.</ref> n’est point dans son goût : sans la facilité de son esprit et sa complaisance extrême, cela pourroit s’appeler.contrainte ; que savons-nous encore ce qui se passe dans cette place, la plus belle de l’univers ? Celle de Danaé<ref>14. Mme de Fontanges.</ref> est une autre merveille : la pluie d’or<ref>15. « Il est vrai que la pluie d’or, etc. » (''Éditions de'' 1737 ''et de'' 1754.)</ref> est fort abondante ; nulle de ses sœurs n’approche de sa beauté, mais leurs établissements ne seront point médiocres, et n’en seront pas moins solides<ref>16. « Mais les établissements n’en seront pas médiocres. » (''Ibidem''.)</ref>. |
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Mme de Mouci ne me paroît pas en chercher |
Mme de Mouci ne me paroît pas en chercher d’autre<ref>17. « Ne paroît pas en chercher d’autre. » (''Édition de'' 1737.) — « Ne me paroît pas chercher d’autre avantage. » (''Édition de'' 1754.)</ref> que celui d’être la plus admirable et la plus romanesque personne du monde<ref>18. Voyez la lettre du 12 juin précédent, p. 450 et 451.</ref>. Ne connoissons-nous pas une princesse qui se dépêcha de marier son amant, afin<section end="825"/> |
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10. « On pensoit qu’on les peut perdre, et qu’il les faut payer le lendemain. » (''Éditions de'' 1737 ''et de'' 1754.) |
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11. « Et voilà comme on se trompe souvent. » (''Édition de'' 1737.) — « Et voilà souvent comme on se trompe. » (''Édition de'' 1754.) « Il gagnera toutes les poules. » (''Éditions de'' 1737 ''et de'' 1754.) |
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13. La Dauphine. |
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14. Mme de Fontanges. |
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15. « Il est vrai que la pluie d’or, etc. » (''Éditions de'' 1737 ''et de'' 1754.) |
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16. « Mais les établissements n’en seront pas médiocres. » (''Ibidem''.) |
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17. « Ne paroît pas en chercher d’autre. » (''Édition de'' 1737.) |
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— « Ne me paroît pas chercher d’autre avantage. » (''Édition de'' 1754.) |
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18. Voyez la lettre du 12 juin précédent, p. 450 et 451.<section end="825"/> |