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qu’en plaisantant ; mais nous voyons, avec quelque surprise, ce digne petit-fils de {{Hwp|Marozie Ire|Marozia}} vivre publiquement en adultère avec les matrones de Rome ; le {{Hwp|Palais du Latran|palais de Latran}} changé en une école de prostitution, et les attentats du pape, contre la pudeur des vierges et des veuves, empêchant les femmes de se rendre en pèlerinage au {{Hwp|Tombe de saint Pierre|tombeau de saint Pierre}}, où elles auraient bien pu, dans cet acte de dévotion, être violées par son successeur<ref>{{lang|la|''Lateranense palatium… prostibulum meretricum… Testis omnium gentium, prœter quam Romanorum, absentia mulierum, quœ sanctorum apostolorum limina orandi gratiâ timent visere, cum nonnullas ante dies paucos, hune audierint conjugatas viduas, virgines {{rom2|VI|6}} oppressisse.''}} ({{Hwp|Liutprand de Crémone|Luitprand}}, ''Hist.'', l. {{rom2|VI|6}}, c. 6, p. 471. ''Voyez'' aussi ce qui a rapport à la conduite et au libertinage de {{Hwp|Jean XII|Jean {{rom2|XII|12}}}}, p. 471-476)</ref>. Les protestans ont insisté, avec un plaisir malin, sur ces traits de ressemblance avec l’antechrist ; mais aux yeux d’un philosophe, les vices du clergé sont beaucoup moins dangereux que ses vertus. Après de longs scandales, le siége apostolique fut purifié et relevé par l’austérité et le zèle de {{Hwp|Grégoire VII|Grégoire {{rom2|VII|7}}}}. {{HdcerEn|Réforme et prétentions de l’Église. A. D. 1073, etc.|ch49.42}}Ce moine ambitieux s’occupa toute sa vie de l’exécution de deux projets, dont le premier était de fixer, dans le collége des cardinaux, la liberté et l’indépendance de l’élection du pape, et de l’affranchir à jamais de l’influence, doit légitime, soit usurpée, des empereurs et du peuple romain ; le second objet de toute sa conduite, fut de parvenir à donner et à reprendre l’Empire
qu’en plaisantant ; mais nous voyons, avec quelque surprise, ce digne petit-fils de {{Hwp|Marozie Ire|Marozia}} vivre publiquement en adultère avec les matrones de Rome ; le {{Hwp|Palais du Latran|palais de Latran}} changé en une école de prostitution, et les attentats du pape, contre la pudeur des vierges et des veuves, empêchant les femmes de se rendre en pèlerinage au {{Hwp|Tombe de saint Pierre|tombeau de saint Pierre}}, où elles auraient bien pu, dans cet acte de dévotion, être violées par son successeur<ref>{{lang|la|''Lateranense palatium… prostibulum meretricum… Testis omnium gentium, præter quam Romanorum, absentia mulierum, quæ sanctorum apostolorum limina orandi gratiâ timent visere, cum nonnullas ante dies paucos, hune audierint conjugatas viduas, virgines {{rom2|VI|6}} oppressisse.''}} ({{Hwp|Liutprand de Crémone|Luitprand}}, ''Hist.'', l. {{rom2|VI|6}}, c. 6, p. 471. ''Voyez'' aussi ce qui a rapport à la conduite et au libertinage de {{Hwp|Jean XII|Jean {{rom2|XII|12}}}}, p. 471-476)</ref>. Les protestans ont insisté, avec un plaisir malin, sur ces traits de ressemblance avec l’antechrist ; mais aux yeux d’un philosophe, les vices du clergé sont beaucoup moins dangereux que ses vertus. Après de longs scandales, le siége apostolique fut purifié et relevé par l’austérité et le zèle de {{Hwp|Grégoire VII|Grégoire {{rom2|VII|7}}}}. {{HdcerEn|Réforme et prétentions de l’Église. A. D. 1073, etc.|ch49.42}}Ce moine ambitieux s’occupa toute sa vie de l’exécution de deux projets, dont le premier était de fixer, dans le collége des cardinaux, la liberté et l’indépendance de l’élection du pape, et de l’affranchir à jamais de l’influence, doit légitime, soit usurpée, des empereurs et du peuple romain ; le second objet de toute sa conduite, fut de parvenir à donner et à reprendre l’Empire