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« Page:Erckmann-Chatrian - Contes et romans populaires, 1867.djvu/84 » : différence entre les versions

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« Femme, tu seras à moi… Tu porteras ]
« Femme, tu seras à moi… Tu porteras
mon sac et je te nourrirai. Marche ! »
mon sac et je te nourrirai. Marche ! »

Et Myrtille, si paresseuse à la ferme, marcha
Et Myrtille, si paresseuse à la ferme, marcha
de bon cœur.
de bon cœur.

Lui suivait en chantant, et galopant tour à
Lui suivait en chantant, et galopant tour à
tour sur les mains et sur les pieds, tant il était
tour sur les mains et sur les pieds, tant il était
joyeux !
joyeux !

Depuis ce jour on n’a plus entendu parler
Depuis ce jour on n’a plus entendu parler
de Myrtille.
de Myrtille.

Fritz faillit mourir en voyant qu’elle ne revenait
Fritz faillit mourir en voyant qu’elle ne revenait
pas ; mais ayant épousé, quelques années
pas ; mais ayant épousé, quelques années
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une bonne grosse fille, bien fraîche, bien
une bonne grosse fille, bien fraîche, bien
appétissante, il se consola de son malheur.
appétissante, il se consola de son malheur.

Catherine alors parut satisfaite, car Grédel
Catherine alors parut satisfaite, car Grédel
Dick était la plus riche héritière du village.
Dick était la plus riche héritière du village.
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comme son propre enfant, et finit par tomber
comme son propre enfant, et finit par tomber
malade.
malade.

Un jour d’hiver qu’il s’était levé, et qu’il
Un jour d’hiver qu’il s’était levé, et qu’il
regardait par la fenêtre, voyant une bohémienne
regardait par la fenêtre, voyant une bohémienne
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encombrée de neige, un sac sur le dos, il
encombrée de neige, un sac sur le dos, il
s’assit en poussant un long soupir.
s’assit en poussant un long soupir.

« Qu’as-tu donc, Brêmer ? » lui demanda sa
« Qu’as-tu donc, Brêmer ? » lui demanda sa
femme.
femme.

Comme il ne répondait pas, elle s’approcha
Comme il ne répondait pas, elle s’approcha
et vit qu’il était mort
et vit qu’il était mort.

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FIN DE MYRTILLE.

kl 005 ? le
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{{Centré|FIN DE MYRTILLE.}}
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