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Le journal de Léon Nikolaievitch, daté de cette époque, est plein d’idées, de notes, de commentaires relatifs à ce travail, et de nombreuses pensées, comme si la raison qui sommeillait auparavant s’était éveillée soudain et commençait son travail actif dans tous les domaines.
Le journal de Léon Nikolaievitch, daté de cette
époque, est plein d’idées, de notes, de commentaires relatifs à ce travail, et de nombreuses pensées,
comme si la raison qui sommeillait auparavant
s’était éveillée soudain et commençait son travail
actif dans tous les domaines.


En mars 1847, Léon Nikolaievitch tomba malade et fut soigné à la clinique de l’université de Kazan. Le loisir dû à la maladie et la solitude de l’infirmerie ramenèrent aux réflexions sur la Raison : « La société, c’est une partie du monde. Il faut concilier la Raison avec le monde, avec le tout, en étudiant ses lois, et alors on peut devenir indépendant de la patrie, de la société. » Nous voyons par cette note que le jeune homme de 18 ans portait déjà en soi les germes d’un futur anarchisme.
En mars 1847, Léon Nikolaievitch tomba malade
et fut soigné à la clinique de l’université de Kazan. Le loisir dû à la maladie et la solitude de l’infirmerie ramenèrent aux réflexions sur la Raison :
« La société, c’est une partie du monde. Il faut concilier la Raison avec le monde, avec le tout, en étudiant ses lois, et alors on peut devenir indépendant de la patrie, de la société. » Nous voyons par
cette note que le jeune homme de 18 ans portait
déjà en soi les germes d’un futur anarchisme.


Remarquant en soi une tendance à se passionner pour les sciences, Léon Nikolaievitch se reprend
Remarquant en soi une tendance à se passionner pour les sciences, Léon Nikolaievitch se reprend tout de suite, et, ayant peur de s’enfermer trop dans la théorie, il se pose des questions sur la science pratique et, principalement, sur l’élaboration de l’idéal moral et de la conduite morale. Il inscrit entre autres dans son journal :
tout de suite, et, ayant peur de s’enfermer trop dans
la théorie, il se pose des questions sur la science
pratique et, principalement, sur l’élaboration de
l’idéal moral et de la conduite morale. Il inscrit
entre autres dans son journal :


« Mars 1847 :
« Mars 1847 :