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Dès que {{Hwp|Constantius Gallus|Gallus}} fut revêtu de la pourpre, on permit à Julien de respirer l’air de la liberté, de la littérature et du paganisme<ref>{{Hwp|Libanios|Libanius}}, ''orat. parent.'', c. 9, 10, p. 232, etc. ; saint {{Hwp|Grégoire de Nazianze|Grégoire de Nazianze}}, ''orat.'' 3, p. 61 ; {{Hwp|Eunape|Eunape}}, ''vit. Sophist. in Maximo'', p. 68, 69, 70, édit. Commelin.</ref>. Les sophistes, que son goût et sa libéralité attirèrent en foule, avaient établi une alliance rigoureuse entre la littérature et la religion de la {{Hwp|Grèce romaine|Grèce}} ; et, au lieu d’admirer les poésies d’{{Hwp|Homère|Homère}} comme les productions originales du génie d’un homme, ils les attribuaient sérieusement à l’inspiration céleste d’{{Hwp|Apollon|Apollon}} et des {{Hwp|Muses|Muses}}. L’image des divinités de l’Olympe, telles que nous les a peintes le poète immortel, produit une impression profonde sur les esprits les moins portés à la crédulité de la superstition : notre familiarité avec leurs noms et leurs caractères, avec leurs formes et leurs attributs, semble donner une existence réelle |