« Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Roman, tome II.djvu/416 » : différence entre les versions

m Ponctuation
 
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
dernier. Puis il coupa l’amarre du bateau, l’éloigna de terre avec un long croc, et, saisissant deux rames, s’assit à l’avant, en ramant de toutes ses forces vers le large. La Seine est fort rapide en cet endroit, et il eut assez de peine à quitter la pointe de l’île.
dernier. Puis il coupa l’amarre du bateau, l’éloigna de terre avec un long croc, et, saisissant deux rames, s’assit à l’avant, en ramant de toutes ses forces vers le large. La Seine est fort rapide en cet endroit, et il eut assez de peine à quitter la pointe de l’île.


Le premier soin de Gringoire en entrant dans le bateau fut de mettre la chèvre sur ses genoux. Il prit place à l’arrière, et la jeune fille, à qui l’inconnu inspirait une inquiétude indéfinissable vint s’asseoir et se serrer contre le poëte.
Le premier soin de Gringoire en entrant dans le bateau fut de mettre la chèvre sur ses genoux. Il prit place à l’arrière, et la jeune fille, à qui l’inconnu inspirait une inquiétude indéfinissable, vint s’asseoir et se serrer contre le poëte.


Quand notre philosophe sentit le bateau s’ébranler, il battit des mains, et baisa Djali entre les cornes. — Oh ! dit-il, nous voilà sauvés tous quatre. Il ajouta, avec une mine de profond penseur : — On est obligé, quelquefois à la fortune, quelquefois à la ruse, de l’heureuse issue des grandes entreprises.
Quand notre philosophe sentit le bateau s’ébranler, il battit des mains, et baisa Djali entre les cornes. — Oh ! dit-il, nous voilà sauvés tous quatre. Il ajouta, avec une mine de profond penseur : — On est obligé, quelquefois à la fortune, quelquefois à la ruse, de l’heureuse issue des grandes entreprises.