« Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Roman, tome II.djvu/317 » : différence entre les versions

mAucun résumé des modifications
mAucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 13 : Ligne 13 :
Il tourna le dos à la condamnée, sa tête retomba sur sa poitrine, ses mains se croisèrent, il rejoignit son cortège de prêtres, et un moment après on le vit disparaître, avec la croix, les cierges et les chapes, sous les arceaux brumeux de la cathédrale ; et sa voix sonore s’éteignit par degrés dans le chœur en chantant ce verset de désespoir :
Il tourna le dos à la condamnée, sa tête retomba sur sa poitrine, ses mains se croisèrent, il rejoignit son cortège de prêtres, et un moment après on le vit disparaître, avec la croix, les cierges et les chapes, sous les arceaux brumeux de la cathédrale ; et sa voix sonore s’éteignit par degrés dans le chœur en chantant ce verset de désespoir :


« ''Omnes gurgites tui et fluctus tui super me transierunt !'' »
{{T|« ''Omnes gurgites tui et fluctus tui super me transierunt !'' »|90}}


En même temps le retentissement intermittent de la hampe ferrée des hallebardes des suisses, mourant peu à peu sous les entre-colonnements de la nef, faisait l’effet d’un marteau d’horloge sonnant la dernière heure de la condamnée.
En même temps le retentissement intermittent de la hampe ferrée des hallebardes des suisses, mourant peu à peu sous les entre-colonnements de la nef, faisait l’effet d’un marteau d’horloge sonnant la dernière heure de la condamnée.