« Page:Gibbon - Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, traduction Guizot, tome 10.djvu/191 » : différence entre les versions

mAucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
la première, {{Hwp|Yazdgard III|Yezdegerd}} ne se crut plus en sûreté à Holwan ; il alla cacher sa honte et son désespoir dans les montagnes du Farsistan, d’où {{Hwp|Cyrus le Grand|Cyrus}} était descendu avec ses braves compagnons, alors ses égaux. Le courage de la nation survécut à celui de son monarque ; au milieu des collines situées au sud d’{{Hwp|Echatane|Ecbatane}} ou Hamadan, cent cinquante mille Perses firent un troisième et dernier effort pour défendre leur religion et leur pays, et les Arabes donnèrent à la {{Hwp|Bataille de Nahavand|bataille décisive livrée à Nehavend}}, le nom de victoire des victoires. S’il est vrai que le général persan fut pris au milieu d’une troupe de mulets et de chameaux chargés de miel, qui l’avait arrêté dans sa fuite, cet incident, quelque léger ou quelque singulier qu’il puisse nous paraître, sert à nous faire comprendre quels obstacles<ref group=ay>''Voyez'' l’article ''Nehavend'' de {{Hwp|Barthélemy d'Herbelot de Molainville|d’Herbelot}} (p. 667-668}, et les ''Voyages en Turquie et en Perse'', par {{Hwp|Jean Otter|Otter}}, tom. {{rom2|I|1}}, page 191.</ref> devait apporter à la marche d’une armée d’Orient le luxe qu’elle traînait à sa suite.
la première, {{Hwp|Yazdgard III|Yezdegerd}} ne se crut plus en sûreté à Holwan ; il alla cacher sa honte et son désespoir dans les montagnes du Farsistan, d’où {{Hwp|Cyrus le Grand|Cyrus}} était descendu avec ses braves compagnons, alors ses égaux. Le courage de la nation survécut à celui de son monarque ; au milieu des collines situées au sud d’{{Hwp|Echatane|Ecbatane}} ou Hamadan, cent cinquante mille Perses firent un troisième et dernier effort pour défendre leur religion et leur pays, et les Arabes donnèrent à la {{Hwp|Bataille de Nahavand|bataille décisive livrée à Nehavend}}, le nom de victoire des victoires. S’il est vrai que le général persan fut pris au milieu d’une troupe de mulets et de chameaux chargés de miel, qui l’avait arrêté dans sa fuite, cet incident, quelque léger ou quelque singulier qu’il puisse nous paraître, sert à nous faire comprendre quels obstacles<ref>''Voyez'' l’article ''Nehavend'' de {{Hwp|Barthélemy d'Herbelot de Molainville|d’Herbelot}} (p. 667-668}, et les ''Voyages en Turquie et en Perse'', par {{Hwp|Jean Otter|Otter}}, tom. {{rom2|I|1}}, page 191.</ref> devait apporter à la marche d’une armée d’Orient le luxe qu’elle traînait à sa suite.


{{HdcerHors|Conquête de la Perse. A. D. 637-651.|ch51.9}}
{{HdcerHors|Conquête de la Perse. A. D. 637-651.|ch51.9}}