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AU PACIFIQUB.
AU PACIFIQUE. 211


chaque fois que l’homme faisait mine de s’éloigner, mais i1s s’abstenaient de l’attaquer. Enfin, tout à coup, ils se mirent à courir de toute leur force, et, apris avoir attendu quelque temps, L’A8ÜJIÜ)oine put "repgner untre binc IIDI étre autremeut in_. Selon toute vraisemblance, cet homme a dia en cette circonstance la rie à son sang-froid et à n’avoir pas pu fme feu ; car il est ceriain que, s’il eût hle8s{, un leul de ces animaux, tous les trois l’auraient attaqu6et ne l’auraient laissé que mort. Pendant le récit émouvant de L’Asainiboine, M. O’B. 6tait tranquiDement resté roulil dana sa comerture, ignorant parfaitemeDt qu’il fût arrivé rien d’enraoniinaire, parce qu’il ne comprenait JIU un mot du patois m61é de françaia et de crie dont se servait L’Al8iuiboiDe. Milton lui dit donc en anglais :. Monsieur O’B., L’AasiDiboine rient d’_ attaqué près du camp par trois ours pis.. Au mot OUl"l, ils’élanÇ& en pied hors de sa couche,mootrant daDa toute 8& personne la plus vive amiété, et demandant avec aJl8Oisse Ii le fait &lit mü et comment" il avait eu. lieu. NouslDi raeont4mes l’aventure et, à mesure qu’il l’entendait, la mâehoire tombait d’une façon lamentable et sa figure prenait l’ezpreSBion de l’agonie.. Docteur, dit-il quand nous eàmes achevé, le cas est fort sérieux, le danger est très-grand. Voici 1D1 tem"ble voyage. VouJez-vous me rendre l’extrème service cie me prét.er votre revolver ! Je suis résolu à vendre chèrement ma vie, et comment me défendrais--je, en cas d’attaque cette nuit, Bi je reste désarmé ?


Oh ! certainement, répliqua Cheadle en prenant le pistolet et en jouant avec la détente ; e’est avec le plus grand plaisir ; le voici ; oui, Ii vous le voulez ; peut_tre, dans ces circonstances, ferez-’lous bien de le prendre ; mais je dois vous avertir que vous ne pouvez le manier qu’avec la plul grande précaution, car ordinairement il part tout seul. :8

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chaque fois que l’holDllle faisait mine de s’éloigner, mais i1s s’ablteltaieut de l’attaquer. BDfin, tout à coup, ils se mirent à courJrde toute leorforce, et, apris avoir attendu quelque tempe, L’A8ÜJIÜ)oine put "repgner untre binc IIDI étre autremeut in_. Selon toute vraisemblance, cet homme a dia en cette circonstance la rie à son sang-froid et à n’avoir pas pu fme feu ; car il est ceriain que, s’il eût hle8s{, un leul de ces animaux, tous les trois l’auraient attaqu6et ne l’auraient laissé que mort. Pendant le récit émouvant de L’Asainiboine, M. O’B. 6tait tranquiDement resté roulil dana sa comerture, ignorant parfaitemeDt qu’il fût arrivé rien d’enraoniinaire, parce qu’il ne comprenait JIU un mot du patois m61é de françaia et de crie dont se servait L’Al8iuiboiDe. Milton lui dit donc en anglais :. Monsieur O’B., L’AasiDiboine rient d’_ attaqué près du camp par trois ours pis.. Au mot OUl"l, ils’élanÇ& en pied hors de sa coucbe,mootrant daDa toute 8& personne la plus vive amiété, et demandant avec aJl8Oisse Ii le fait &lit mü et comment" il avait eu. lieu. NouslDi raeont4mes l’aventure et, à mesure qu’il l’entendait, la mâehoire tombait d’une façon lamentable et sa figure prenait l’ezpreSBion de l’agonie.. Docteur, dit-il quand nous eàmes achevé, le cas est fort sérieux, le danger est très-grand. Voici 1D1 tem"ble voyage. VouJez-vous me rendre l’extrème service cie me prét.er votre revolver ! Je suis résolu à vendre chèrement ma vie, et comment me défendrais--je, en cas d’attaque cette nuit, Bi je reste désarmé ?

Ob ! certainement, répliqua Cheadle en prenant le pistolet et en jouant avec la détente ; e’est avec le plus grand plaisir ; le vofci ; oui, Ii vous le voulez ; peut_tre, dans ces circonstances, ferez-’lous bien de le prendre ; mais je dois vous avertir que vous ne pouvez le manier qu’avec la plul grande précaution, car ordinairement il part tout seul. :8


M. 0’8. retira promptement la main qu’il tendait, réfléchit, hésita et finit par conclure qu’il Talait sans doute mieux ne
M. 0’8. retira promptement la main qu’il tendait, réfléchit, hésita et finit par conclure qu’il Talait sans doute mieux ne