« Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 4, 1763.djvu/89 » : différence entre les versions

→‎Problématique : FS absent - découpage texte approximatif
(Aucune différence)

Version du 23 avril 2019 à 12:48

Le texte de cette page n’a pas pu être entièrement corrigé, à cause d’un problème décrit en page de discussion.

depuis deux heures, j’avois à chaque moment l’espérance de me dégager, sans quoi j’aurois envoyé plus tôt. " quelle visite, ai-je dit en finissant de lire, peut être capable d’arrêter un homme contre son inclination ? Qui se défera d’une impertinente visite , si le chevalier Grandisson n’y parvient, quoique lié par un engagement ? Mais je marche sur vos pas, madame. Je suis descendue : mon oncle étoit dans une extrême impatience : je m’en suis consolée, en souhaitant néanmoins, ne fût-ce que pour le pacifier, d’avoir assez de pétulance pour le railler à mon tour. Oui, oui, de tout mon cœur, a-t-il répondu à quelques discours que j’ai hasardés. Nous verrons ce que Sir Charles nous dira pour sa défense. Mais à l’ âge où je suis, s’il falloit recommencer mon cours de galanterie avec Madame Selby, il n’y a point d’affaire au monde qui me fît manquer de parole à ma maîtresse. Je n’en admire pas moins la bonté d’ame qui vous porte à l’excuser, l’amour couvre une multitude de fautes. Ma tante n’a pas dit un mot en faveur de Sir Charles ; elle est inquiète, et loin de ses espérances. Nous avons fait un déjeûner des plus courts, en nous regardant l’un l’autre, comme des gens qui voudroient s’entr’aider,