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suis pleinement & sincèrement persuadé que la volonté du tout-puissant est qu’il y ait parmi nous une diversité d’opinions religieuses. Elle ouvre un champ plus vaste à notre bienveillance, en tant que nous sommes chrétiens. Si nous pensions tous
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de même, notre piété demeureroit sans épreuves. Dans ces généreux principes, j’envisage nos sectes diverses, distinguées par telle ou telle dénomination, comme les enfans d’une même famille, entre les­quels il n’y a d’autre différence que le nom de
suis pleinement & sincèrement persnadé que la volonté du tout-puissant est qu'il y ait parmi nous «ne diversité d'opinion» religieuses. Elle ouvre un champ plus vaste à notre bienveillance, en tant
baptême.
3ue nous sommes chrétiens. Si nous pensions tous

e même, .notre piété demeureroit sans épreuves.
J’ai donné plus haut des notions sur la convenance d’une chartre continentale (car ma hardiesse se borne à offrir de simples apperçus & non des plans arrêtés) ; je prends ici la liberté de revenir sur ce sujet, en observant qu’une chartre est un con­trat solemnel, auquel tous prennent part, afin de soutenir les droits de chacun en ce qui concerne la religion, la liberté personnelle & la propriété. Les marchés solides & les bons comptes font les amis durables.
Dans ces généreux principes, j'envisage nos sectes

diverses, distinguées par telle ou telle dénomination,
J’ai parlé aussi de la nécessité d’une représenta­tion égale & nombreuse ; & de tous les objets po­litiques, il n’y en a point qui soit plus digne de notre attention. Un petit nombre de représentans, sont des choses également dangereuses ; le dan­ger s’accroît, si la représentation est non-seulement restreinte, mais encore inégale. En voici un exemple : lorsque la pétition des socîétaires fut mise sous les yeux de l’assemblée de pensylvanie, il n’y avoit de présens que vingt-huit membres. Tous ceux du comté de bucks, au nombre de huit, votèrent contre elle, &, si sept des députés de chester avoient suivi leur exemple, toute cette pro­vince auroit été gouvernée par deux comtés ; or, elle est toujours exposée à ce péril. La démarche inexcusable et téméraire que fit cette assemblée
comme les cnï'ans d'une même famille, entre les­
quels il n'y a d'antre différence que le nom de
baptême. * '
J'ai donné pins haut des notions sur la conve1-nance d'une chartre continentale ( car ma hardiesse se borne à offrir de simples apperçus & non des plans arrêtés ) ; je prends ici la liberté de revenir sur ce sujet,' en observant qu'une chartre est un. con­trat soleinnel, auquel tons prennent part, ahn.de, ; soutenir les droits de chacun en ce qui concerne la religion , la liberté personnelle & la propriété;.* Les marchés solides & les bons comptes font les. amis durables.
J'ai parlé aussi de la nécessité d'une représenta­tion égale & nombreuse 5 & de tous les objets po­litiques , il n'y en a point qui soit plus digne de notre attention. Un pet|t nombre de représentâtes, sont des choses également dangereuses ; le dan­ger s'accroît, si la représentation est non-seule-met restreinte > mais encore inégale. En voici un exemple : lorsque la pétition dessocîétairesfat misé sous les yeux de l'assemblée dé pènsylvanie , il n'y avoit de présens que vingt-huit membres. Tou's ceux du comté de bucks, au nombre de huit , •votèrent contre elle, &, si sept des,députés de chester avoient suivi leur exemple , toute cette pro­vince auroit été gouvernée par deux, comtés * or, elle est toujours exposée à ce péril. La démarche inexcusable et téméraire que fit cette assemblée