« Page:Paine - Théorie et pratique des droits de l homme (1793).djvu/222 » : différence entre les versions
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
En-tête (noinclude) : | En-tête (noinclude) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<center>(219)</center> |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
notre concorde a empêché nos troubles, & présente à la postérité une époque mémorable & glorieuse. |
|||
Le moment actuel nous offre aussi cette occasion que le ciel n’accorde qu’une fois à chaque peuple, celle de se donner un gouvernement national. Beaucoup l’ont laissé échapper & se sont mis par là dans la nécessité de recevoir les loix de leurs conquérans, au lieu d’en faire par eux-mêmes. Ils commencèrent par avoir un roi ; ils eurent ensuite une forme de gouvernement, tandis qu’il faut d’abord rédiger la chartre constitutionnelle, & après cela charger des hommes de veiller à son exécution. Mais que les erreurs des autres nous rendent sages, & nous enseignent à profiter de l’occasion qui se présente à nous de commencer notre gouvernement par où il faut le commencer. |
|||
, , Quaiid .guiliaume le conqtHÉrant subjugua l'an- |
|||
Quand guiliaume le conquérant subjugua l’angleterre, il lui donna des loix à la pointe de l’épée ; & jusqu’à ce que nous ayons consenti à voir le gouvernement fixé en amérique, occupé d’une manière légale & fondé sur une autorité déléguée par nous-mêmes, nous serons en danger de le voir envahi par quelque brigand fortuné, qui nous traitera comme guillaume traita les anglais, & alors que deviendra notre liberté ? où sera notre propriété ? |
|||
gïeberre f il lui donna des'loix à la. pointe de |
|||
jl'épéej & jusqu'à ce qtie nous ayons consenti à |
|||
⚫ | Pour ce qui regarde la religion, je crois que le devoir indispensable de tout gouvernement est de protéger tous ceux qui la professent suivant leur conscience, & je ne vois pas qu’il ait autre chose à faire à cet égard. Dépouillons-nous de cette petitesse d’esprit, de cet égoîsme de principes, que la lie de toutes les sectes à tant de peine à abjurer, & nos craintes en ce genre, seront bientôt dissipées. Le soupçon est le partage des âmes basses & le poison de toute bonne société. Quant à moi, je |
||
voir le gouvernement fixé en an^rique, occupe |
|||
jd/une. manière légale. & fondé sur une ^autorité.de- |
|||
lémiqe par nous-mêmes, nous serons en danger de |
|||
le voir envahi par quelque, brigand fortuné, qui |
|||
lions traitera comme guillaume traita les anglais, |
|||
.&. alors que deviendra notre liberté ? où sera notre |
|||
propriété? .'•:,• ■ .. , . . • ... |
|||
⚫ |