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« Laurence, mon amie, je suis tout près |
« Laurence, mon amie, je suis tout près |
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de vous, à quelques lieues seulement de la |
de vous, à quelques lieues seulement de la |
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Grande-Ile. |
Grande-Ile. J’ai quitté le front de Lorraine où |
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j’ai gagné mon deuxième galon et me voici |
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dans ma famille, prêt à repartir pour Marseille |
dans ma famille, prêt à repartir pour Marseille |
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et pour |
et pour l’Orient. Il pleut trop dans le Nord, et |
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la pluie enlaidit trop sinistrement cette laide |
la pluie enlaidit trop sinistrement cette laide |
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chose |
chose qu’est la guerre moderne ! Aussi n’ai-je |
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pas hésité à saisir |
pas hésité à saisir l’occasion favorable : sortir |
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de la boue, revoir la Méditerranée, la Grèce, |
de la boue, revoir la Méditerranée, la Grèce, |
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l’Orient, des pays très vieux, des peuples très |
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jeunes, et peut-être un autre visage de la |
jeunes, et peut-être un autre visage de la |
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guerre sous un autre ciel… Dans trois semaines |
guerre sous un autre ciel… Dans trois semaines |