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Guérassim était un paysan propre, sain, bien nourri par ses maîtres. Il était toujours gai et content. D’abord la vue de cet homme, toujours propre dans son costume russe, faisant une besogne aussi répugnante, gêna Ivan Ilitch.
Guérassim était un paysan propre, sain, bien nourri par ses maîtres. Il était toujours gai et content. D’abord la vue de cet homme, toujours propre dans son costume russe, faisant une besogne aussi répugnante, gêna Ivan Ilitch.


Un jour, s’étant relevé de son vase, il n’eut pas la force de tirer son pantalon et tomba sur un fauteuil. La vue de ses cuisses nues, amaigries, l’épouvanta. A ce moment, Guérassim, chaussé de bottes épaisses, entra de son pas léger, assuré, apportant avec lui une odeur agréable de goudron et d’air frais. Il avait un tablier propre, une chemise d’indienne dont les manches retroussées découvraient ses bras jeunes, robustes et nus, et, sans regarder
Un jour, s’étant relevé de son vase, il n’eut pas la force de tirer son pantalon et tomba sur un fauteuil. La vue de ses cuisses nues, amaigries, l’épouvanta. À ce moment, Guérassim, chaussé de bottes épaisses, entra de son pas léger, assuré, apportant avec lui une odeur agréable de goudron et d’air frais. Il avait un tablier propre, une chemise d’indienne dont les manches retroussées découvraient ses bras jeunes, robustes et nus, et, sans regarder