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d’hui ils m’ont donné un si magnifique repas en maigre, i à cause dès Rogations, que le moindre poisson paroissoit la sefiora ballenau. J’ai été de là dire adieu à mes pauvres sœurs", que j’aime et que je laisse avec un très-bon livre18. J’ai pris congé de la belle prairie". Mon Agnès pleure quasi mon départ moi, ma bonne, je ne le pleure point; et suis ravie de m’en aller dans mes bois; j’en trouverai au moins50 aux Rochers qui ne sont point abattus. Voilà, ma bonne, toutes les inutilités que je puis vous mander aujourd’hui. |
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d’hui ils m’ont donné un si magnifique repas en maigre, à cause des Rogations, que le moindre poisson paroissoit ''la señora ballena''16. J’ai été de là dire adieu à mes pauvres sœurs17, que j’aime et que je laisse avec un très-bon livre18. J’ai pris congé de la belle prairie19. Mon Agnès pleure quasi mon départ ; moi, ma bonne, je ne le pleure point ; et suis ravie de m’en aller dans mes bois ; j’en trouverai au moins20 aux Rochers qui ne sont point abattus. Voilà, ma bonne, toutes les inutilités que je puis vous mander aujourd’hui. |
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8l5. DE MADAME DE SÉVTGÎÏE A MADAME ET A MONSIEUR DE GRIGNAH.
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{{t3mp|815. — DE MADAME DE SÉVIGNÉ À MADAME ET À MONSIEUR DE GRIGNAN.}} |
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{{droite|Aux Rochers, vendredi 31{{e}} mai. |2.5|fs=85%}} |
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{{sc|Votre}} |
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{{sc|Lettre}} |
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{{sc|Quoique }} cette lettre ne parte que dimanche, je veux la commencer aujourd’hui, afin de dater encore du mois de mai : je crains que celui de juin ne me paroisse pas moins long2 ; je suis assurée au moins de ne pas voir |
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Aux Rochers, vendredi 3i" mai1. |
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16. En espagnol « ''dame baleine''. » Notre manuscrit porte ''la seignora balena''. — En 1680, l’Ascension tombait au 30 mai et le lundi des Rogations au 27. |
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A MADAME DE GRIGNAN. |
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Quoique cette lettre ne parte que dimanche, je veux la commencer aujourd’hui, afin de dater encore du mois de mai je crains que celui de juin ne me paroisse pas moins long2; je suis assurée au moins de ne pas voir 16. En espagnol « dame baleine. » Notre manuscrit porte la seignora balena. En 1680, l’Ascension tombait au 3o mai et le lundi des Rogations au 27. |
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18. Le traité de ''la Fréquente communion ''. — Ce membre de phrase n’est pas dans le texte de 1737 ; dans celui de 1754, on lit seulement : « que je laisse avec un très-bon livre. » |
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19. La prairie de ''Mauves '', près du cours Saint-Pierre, à Nantes, sur le bord de la Loire. (''Note de l’édition de '' 1818.) |
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18. Le traité de la Fréquente communion. Ce membre de phrase n’est pas dans le texte de 1737; dans celui de 1754, on lit seulement: s que je laisse avec un très-bon livre. » |
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20. « J’espère au moins en trouver. » (''Édition de'' 1754.) |
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iq. La prairie de Mauves -, près du couis Saint-Pierre, à Nantes, sur le bord de la Loire. {Note de l’édition de 1818.) |
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{{sc|Lettre }} 815 (revue en partie sur une ancienne copie). — 1. Au lieu de ''vendredi '' 31{{e}}, il y a dans notre manuscrit : ''ce dernier ''. |
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2. « Ne me paroisse encore aussi long. » (''Édition de'' 1754.) |
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so. « J’espère au moins en trouver. » (Édition de 1754.) Lettre 8i5 (revue en partie sur une ancienne copie). 1. Au lieu de vendredi 3 Ie il y a dans notre manuscrit ce dernier. 2. « Ne me paroisse encore aussi long. » [Édition de 17S4.) |
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