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vieux fleuve comme votre |
vieux fleuve comme votre Ragusse<ref>9. C’était un membre du parlement d’Aix. (''Note de l’édition des Lettres inédites de'' 1827.) I ! a déjà été nommé plus haut, tome {{rom-maj|III|}}, p. 384. Dans notre manuscrit, il y a ''Ragouse'', au lieu de ''Ragusse''. — Est-ce lui, l’un des présidents au parlement de Provence, dont en 1663 une note secrète adressée à Colbert parlait ainsi : « De Grimaud, sieur de Raguze, assez entendu aux affaires ordinaires de la justice ; il est à présent raccommodé avec le premier président (''d’Oppède''), dont il étoit ennemi juré ; il a été homme de toutes sortes de traités et de partis. » (''Correspondance administrative sous Louis {{rom-maj|XIV|}}'', tome {{rom-maj|II|}}, p. 94.)</ref> ; point du tout : c’est un jeune homme de vingt-sept ans, neveu de M.{{lié}}d’Harouys ; un petit de la Bunelaye fort joli, qui a été élevé avec le petit de la Silleraye<ref>10. Fils de M.{{lié}}d’Harouïs. (''Note de Perrin''.)</ref>, que j’ai vu mille fois, sans jamais imaginer que ce pût être un magistrat ; cependant il l’est devenu<ref>11. Dans notre manuscrit : « il est devenu. »</ref> par son crédit, et moyennant quarante mille francs, il a acheté toute l’expérience nécessaire pour être à la tête d’une compagnie souveraine, qui est la chambre des comptes de Nantes ; il a de plus épousé une fille que je connois fort, que j’ai vue cinq semaines<ref>12. « Pendant cinq semaines. » (''Édition de'' 1754.)</ref> tous les jours aux états de Vitré ; de sorte que ce premier président et cette première présidente sont pour moi un petit jeune garçon<ref>13. « De sorte que le mari et la femme sont pour moi un jeune petit garçon, etc. » (''Ibidem''.)</ref> que je ne puis respecter, et une jeune petite demoiselle que je ne puis honorer. Ils sont revenus pour me voir<ref>14. « Pour moi. » (''Ibidem''.)</ref> de la campagne, où ils étaient ; ils ne me quittent point. D’un autre côté, M.{{lié}}de Nointel me vint voir samedi en arrivant de Brest : cette civilité m’obligea d’aller le lendemain chez sa sotte femme<ref>15. « Chez sa femme. » (''Éditions de'' 1737 ''et de'' 1754.) Voyez la lettre du 25 mai précédent, p. 414 et 4i5, et la note 21.</ref> ; elle me rendit ma visite dès le soir ; et {{tiret|aujour|d’hui}}<section end="814"/> |
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9. C’était un membre du parlement d’Aix. (''Note de l’édition des Lettres inédites de'' 1827.) I ! a déjà été nommé plus haut, tome {{rom-maj|III|}}, p. 384. Dans notre manuscrit, il y a ''Ragouse'', au lieu de ''Ragusse''. — Est-ce lui, l’un des présidents au parlement de Provence, dont en 1663 une note secrète adressée à Colbert parlait ainsi : « De Grimaud, sieur de Raguze, assez entendu aux affaires ordinaires de la justice ; il est à présent raccommodé avec le premier président (''d’Oppède''), dont il étoit ennemi juré ; il a été homme de toutes sortes de traités et de partis. » (''Correspondance administrative sous Louis {{rom-maj|XIV|}}'', tome {{rom-maj|II|}}, p. 94.) |
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10. Fils de M.{{lié}}d’Harouïs. (''Note de Perrin''.) |
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11. Dans notre manuscrit : « il est devenu. » |
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12. « Pendant cinq semaines. » (''Édition de'' 1754.) |
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13. « De sorte que le mari et la femme sont pour moi un jeune petit garçon, etc. » (''Ibidem''.) |
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14. « Pour moi. » (''Ibidem''.) |
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15. « Chez sa femme. » (''Éditions de'' 1737 ''et de'' 1754.) Voyez la lettre du 25 mai précédent, p. 414 et 4i5, et la note 21. |