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Queylus, abbé de Loc-Dieu, un riche, puissant, généreux et fort distingué ecclésiastique ; M. Souart, riche aussi, et si bon, si aimable ; et MM. Galinier et d’Allet. Si rien de catastrophique ne survient, nous serons à Québec vers la fin de juillet.

Et maintenant une dernière surprise. Depuis ma dernière lettre, c’est-à-dire, il y a maintenant quatorze mois, je suivais le conseil de notre chère mère adoptive, Madame Le Gardeur… je me mariais, Perrine. Ma femme, c’est une gracieuse enfant de dix-huit ans, que j’appelle Lise, mon Elisabeth, et qui n’a qu’un défaut, celui de trop aimer le dur et aventureux soldat que je demeure au fond. Et maintenant, prépare-toi à bien accueillir la mère, le père et… un tout petit enfant, né il y a deux mois. Il porte, ce fils de ton frère, le prénom de Pierre, en souvenir de l’amiral de Repentigny, qui fut jadis si paternel pour nous. À bientôt, ma sœur chérie, quelle joie de se retrouver, de reprendre notre bonne vie d’autrefois, d’entourer à toute heure le fauteuil de notre incomparable bonne-maman Le Gardeur. Dis-lui mille choses affectueuses de la part de Charlot, dont le cœur vaut mieux que la mauvaise tête, je t’assure. Parle-lui de ma jeune femme, de notre hâte à tous deux de lui présenter notre premier-né.