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(2°2 ), plupart deshabitans actuels profiteront âeYmietiat pour disposer de leura bleus & quitter le continent.

Mais le plus fort de tous les raisonneinens j c'est r|Ue l'indépendance, On en d'atitres termes, tuié forme dé gouvernement dont le siège soit en Orné* rique peut seule la maintenir en paix Sclapréser*-Ver dts guerres civiles. Je crains aujourd'hui l*is-Sfïe d'une' réconciliation avec i'angleterre, attendu qu'il est plus que probable qu'elle sera suivie dé manière oit d'autre par Une révolte dont les suites peuvent entraîner infiniment plus de désastres que toute la malice des .anglais.

Leiir barbarie a déjà ruiné des millions d'ariiéri-cabîs ! d'antres millions éprouveront vraisemblable­ment- le même sort '. ceux qui n'ont rien souffert ont le etfmr autrement fait que nous.. Tout ce que leâ américains possèdent aujourd'hui se borne à lst liberté; ce dont ils jouisooient auparavant ils l'ont Sacrifié pottr elle , & n'ayant plus,rien à perdre t ils dédaignent de se soumettre. Outre cela, la dis­position générale des colonies, à l'égard d'une for-ïîie de gouvernement exercée par I'angleterre, res­semble aux idées d'un jeune homme qtti touché an moment d'être affranchi de son tuteur; elles né s'en mettent guère, en peine. Or, tout gouverne­ment qui n'a pas la force de maintenir la paix, n'en mérite p^as le nom , & dans ce cas , nos impôts sont sans objet : car, je demande, en supposant qu'un tumulte s'élevât le lendemain de la réconciliation , ce que I'angleterre ferait pour ïe réprimer, elle dont l'autorité ne se nianifesteroit: <jtfe par écrit* J'ai oui dire à qnélques. personnes, dont la plupart, je crois, parloient sans réflexion, fju'ëffes redoutoieut l'indépendance dés colonies", dans l'appréhension qu'elle n'enfantât des guerres civiles j niais la «uerrô civile est vcenf fois plus1 à *ïoMk& d'nfte Majsou ml m&fct <ff& «te l'wjdépèa^ '