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298 PIETRO DELLA FRANCESCA. ment , mais d’une beauté inimaginable. On trouve encore de lui, dans la même ville, chez le jeune marquis Ostanesia , des chambres et des loges ornées de figures en raccourci d’une vigueur étonnante. Hors de la porte Versellina , près du château , il re- présenta dans les écuries , aujourd’hui démolies , quelques palefreniers occupés à étriller des chevaux, parmi lesquels il y en avait un rendu avec une telle vérité , qu’un étalon s’y méprit et lui lança force ruades. Revenons à Pietro délia Francesca. Dès qu’il eut terminé ses tableaux à Rome, il apprit la mort de sa mère et partit aussitôt pour le Borgo. Il y peignit à fresque, dans l’église paroissiale, sous la porte du milieu, deux saints que l’on admire beaucoup. Dans le couvent des moines de Saint-Augustin , il exécuta le tableau du maître-autel, qui lui valut de nom- breux éloges, et une Notre-Dame-de-la-Miséricorde, pour une confrérie. Dans le palais des Conserva- teurs, il laissa une Résurrection du Christ qui passe pour son chef-d’œuvre et pour le meilleur tableau que possède la ville. Il entreprit avec Domenico de Venise la décoration de la voûte de la sacristie de Santa- Maria-di-Loreto ; mais la crainte de la peste leur fit abandonner ce travail , qui fut achevé , comme nous le dirons en son heu, par Luca da Tortona , élève de Pietro (3). De Loreto, Pietro se rendit à Arezzo, où il peignit, pour Luigi Bacci , citoyen Arétin, la chapelle du maître-autel de San-Francesco , dont la voûte avait déjà été commencée par Lorenzo di Bicci(4). Pietro y