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{{HdcerHors|Traitement fait aux Barbares.|ch13.20}}
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{{Hwp|Dioclétien|Dioclétien}} et ses collègues suivirent, dans la manière dont ils disposèrent des vaincus, la conduite qu’avait adoptée l’empereur {{Hwp|Probus (empereur)|Probus}}. Les Barbares captifs, échangeant la mort contre l’esclavage, furent distribués {{corr|pami|parmi}} les habitans des provinces, et fixés dans les pays qu’avaient dépeuplés les calamités de la guerre. On spécifie particulièrement dans la {{Hwp|Gaule romaine|Gaule}} les territoires d’{{Hwp|Amiens|Amiens}}, de {{Hwp|Beauvais|Beauvais}}, de {{Hwp|Cambrai|Cambrai}}, de Trèves, de {{Hwp|Langres|Langres}} et de {{Hwp|Troyes|Troyes}}<ref>''Panegyr. vet.'', {{rom2|VII|7}}, 21.</ref>. Ces esclaves furent employés utilement à garder les troupeaux et à cultiver les campagnes. Ils n’avaient la permission de porter les armes que lorsqu’on jugeait à propos de les faire entrer au service militaire. Les Barbares qui sollicitèrent la protection de Rome, obtinrent des terres à des conditions moins serviles. Les empereurs accordèrent un établissement à différentes colonies de {{Hwp|Carpes|Carpiens}}, de {{Hwp|Bastarnes|Bastarnes}} et de {{Hwp|Sarmates|Sarmates}} ; et ils eurent l’imprudence de les laisser en quelque sorte conserver leurs mœurs et leur indépendance naturelle<ref name=p327>Les Sarmates avaient dans le voisinage de Trèves un</ref>. Cependant les campagnes prirent {{tiret|bien|tôt}}<ref follow=p326>dans {{Hwp|Jérôme de Stridon|saint Jérôme}}, {{Hwp|Paul Orose|Orose}}, {{Hwp|Eutrope (historien)|Eutrope}} et son traducteur grec Pæan.</ref>
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