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présentant son neveu à la France ; on paya des joueurs
présentant son neveu à la France ; on paya des joueurs
d’orgues, des somnambules pour chanter et prédire le retour
d’orgues, des somnambules pour chanter et prédire le retour
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de Napoléon<ref>Le refrain de l’une de ces chansons donnera l’idée du caractère bizarre de cette propagande populaire :
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de Napoléon1. Il y eut dès harangueurs de carrefour

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qui le représentèren,t comme une victime de Louis-Philippe
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<poem class="verse">Napoléon, rentre dans ta patrie ;
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Napoléon, sois bon républicain.</poem></ref>. Il y eut dès harangueurs de carrefour
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qui le représentèrent comme une victime de Louis-Philippe
et de la bourgeoisie.
et de la bourgeoisie.


M. Émile Thomas, qui entretenait par sa mère des relations
M. Émile Thomas, qui entretenait par sa mère des relations
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suivies avec le parti bonapartiste<ref>On sait que {{M.|Émile}} Thomas fut un peu plus tard rédacteur en
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chef du journal napoléonien le ''Dix décembre'', puis administrateur des biens du prince Louis Bonaparte dans la Sologne.</ref>, favorisa ouvertement
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dans les ateliers nationaux la candidature du prince
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et fit placarder une affiche qui proposait ensemble aux
électeurs : Louis Bonaparte, Emile Thomas, Émile de Girardin.
électeurs : Louis Bonaparte, Émile Thomas, Émile de Girardin.


Pendant qu’on agissait sur les classes pauvres par ces
Pendant qu’on agissait sur les classes pauvres par ces
pratiques vulgaires, on ne négligeait pas d’intéresser par
pratiques vulgaires, on ne négligeait pas d’intéresser par
d’autres moyens au succès de Louis-Napoléon les partis
d’autres moyens au succès de Louis-Napoléon les partis
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hostiles à la République. {{M.|de}} Persigny renouait avec
M. de Falloux d’anciennes relations, on voyait M. de Gi-
{{M.|de}} Falloux d’anciennes relations, on voyait {{M.|de}} {{tiret|Gi|rardin}}

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1 Le refrain de l'une de ces chansons donnera l’idée du caractère bizarre de cette propagande populaire :

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Napoléon, rentre dans ta patrie ;
Napoléon, sois bon républicain.

2 On sait que M. Émile Thomas fut un peu plus tard rédacteur en
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chef du journal napoléonien le Dix décembre, puis administrateur des biens du prince Louis Bonaparte dans la Sologne.
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