« Page:Huston - Le répertoire national ou Recueil de littérature canadienne, 1848, I.djvu/348 » : différence entre les versions

→‎Page non corrigée : Page créée avec « 336 LE RÉPERTOIRE NATIONAL. A cet esprit de désordre et d’outrage, Qui se parait du nom de loyauté, Nous opposons une fermeté sage : Réforme et liberté ! Vrai... »
(Aucune différence)

Version du 11 janvier 2019 à 19:34

Cette page n’a pas encore été corrigée

336 LE RÉPERTOIRE NATIONAL. A cet esprit de désordre et d’outrage, Qui se parait du nom de loyauté, Nous opposons une fermeté sage : Réforme et liberté ! Vrais Canadiens, d’un parti sanguinaire Méprisons donc l’inutile courroux : Il ne peut plus, du pouvoir qui s’éclaire Trompant les yeux, l’exciter contre nous. Tout nous sourit : un nouvel an commence ; De jours plus doux l’avenir souhaité Va couronner notre longue espérance : Réforme et liberté ! 1836. L’AVENIR. Canada, terre d’espérance, Un jour songe à t’émanciper ; Prépare-toi dès ton enfance, Au rang que tu dois occuper ; Grandi sous l’aile maternelle, Un peuple cesse d’être enfant : Il rompt le joug de sa tutelle, Puis il se fait indépendant. O terre américaine, Sois l’égale des rois : Tout te fait souveraine, La nature et tes lois. Rougi du sang de tant de braves, Ce sol, jadis peuplé de preux, Serait -il fait pour des esclaves, Des lâches ou des malheureux ? Nos pères, vaincus avec gloire, N’ont point cédé leur liberté : Montcalm a vendu la victoire, Sou ombre dicta le traité. O terre américaine, Sois l’égale des rois : Tout te fait souveraine, La nature et tes lois.