« Page:Goldenweiser - Le Crime comme peine, la peine comme crime.djvu/11 » : différence entre les versions

5435ljklj!lk!ml (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
5435ljklj!lk!ml (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 8 : Ligne 8 :


{{----|100%}}
{{----|100%}}


Il y a des étoiles dont la lumière met des dizaines, des centaines d’années à nous parvenir. L’aspect sous lequel elles nous apparaissent n’est pas celui qu’elles présentent réellement à l’époque où on les observe, mais celui qu’elles avaient des dizaines, des centaines d’années auparavant, alors que s’échappaient d’elles les ondes lumineuses parvenues seulement à notre vue au moment de l’observation. Il est facile de se représenter que la lumière des rayons solaires, réfléchie par la terre, montre de même, du haut de ces étoiles, l’aspect de notre globe à une époque reculée de dix, cent ans du moment de l’observation. Mais cette lumière réfléchie atteignant les étoiles, est de nouveau rejetée par elles et, bien que très affaiblie, nous revient de nouveau, employant à ce nouveau trajet la même quantité d’années, dix, cent ans. Sur ce phénomène astronomique se base la fantaisie scientifique qui nous permettrait, un jour, à l’aide d’instrument d’optique sensiblement perfectionnés, de voir des événements lointains, comme s’ils se passaient devant nos yeux : il suffirait pour cela de viser avec l’appareil une étoile dont la lumière