« Contes d’Andersen/La Grosse Aiguille » : différence entre les versions

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bien, dit la grosse aiguille aux doigts qui allaient
la prendre. Ne me laissez pas tomber ; car, si je
tombe par terre, Jeje suis sûre qu’on ne me retrouvera
jamais. Je suis si fine !
 
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— Regardez un peu ; j’arrive avec ma suite, »
dit la grosse aiguille en tirant après elle un long
fil ; mais le fil n’avait point de nœud. ».
 
Les doigts dirigèrent l’aiguille vers la pantoufle
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« Vous êtes sans doute un diamant ?
 
--Quelque chose d’approchant. »
 
Et alors chacun d’eux fut persuadé que l’autre
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côté de l’autre, quoique de différente longueur.
Le plus en dehors, le pouce, court et épais, restait
à l’écart ; comme il n’avait qu’une, articulation,
il ne pouvait se courber qu’en un seul endroit ;
mais il disait toujours que, si un homme
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Le tesson continua sa route, mais l’aiguille s’arrêta
dans le ruisseau. « Là ! je ne bouge plus ;
je suis trop fine&nbsp ; ; mais j’ai bien droit d’en être
fière ! »