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Version du 16 décembre 2018 à 13:56
anglais, qui m’irriterait un peu, si les phrases éloquentes
du guide et l’histoire passionnée qu’il raconte laissaiens
le temps de remarquer l’artifice de l’architecture. Et
ce livre n’a pas la vérité humble, tendre, douloureuse,
qui nous émut dans Cœur d’Enfant, ni la jolie ironie
délicatement triste qui fait sourire la Fée des Chimères
Cette fois, des sentiments violents, presque fous, soulèvent
des gestes amples chez des êtres puissamment harmonieux ;
et les détails, parfois réels, mais un peu soulignés,
sont disposés habilement, pour un effet. Par la
noblesse emphatique de certaines attitudes, par le lyrisme
large et pourtant gracieux de certains mouvements, ce
livre, d’une fougue adroite et rythmée, m’a fait songer
à tels tableaux de l’école bolonaise. Et, si je préfère, pour
ma part, le dessin plus spontané des œuvres précédentes,
je suis heureux pourtant de découvrir une
note nouvelle en la vaste harmonie du talent de Max
Lvan, — un des moins connus et le plus beau peut-être
des talents féminins d’aujourd’hui.
Après cette dernière joie, je passe indifférent, sans vouloir les remarquer, devant beaucoup de bas-bleus qui mériteraient pourtant un coup de massue.
Non, je ne massacrerai pas sœur Marie du Sacré-Cœur. J’éviterai le sacrilège de toucher à une nonne.